Château ; Ancienne abbaye
Hôpital
Château et abbaye Notre-Dame de Clairefontaine
Bourgogne-Franche-Comté ; Haute-Saône (70) ; Polaincourt-et-Clairefontaine
Anciennement région de : Franche-Comté
E1 28 ; E2 39
2e moitié 17e siècle
L'abbaye Notre-Dame de Clairefontaine, fille de Morimond, a été fondée par Guy de Jonvelle en 1131. Des religieux venant de l'abbaye mère se seraient installés en juin 1733. Nous ne connaissons rien des premiers bâtiments. L'église existait en 1175, à cette date elle reçut la sépulture de Etienne comte de Traves et d'Auxonne. Le couvent a souffert des différentes guerre au fil des siècles, depuis le XIVe et la peste de 1349, les guerre de Louis XI, les troupes de Tremblecourt en 1595, jusqu'aux Suédois en 1636. En 1644 on le décrit ruiné. A partir du XVIIe, des travaux d'agrandissement et de rétablissement du choeur peinent à avancer. Puis la maçonnerie ainsi que la nouvelle charpente et la couverture en tuile sont refaits. Entre 1690 et 1707, des travaux importants viennent complété le corps du bâtis : reconstruction de l'aile des dortoirs, la réfection de la couverture de trois ails du cloître et du pavage, réparation sur le quartiers des hôtes et le réfectoire, réfection complète de la couverture de l'église. Durant la période révolutionnaire, des villageois d'alentour ont envahi l'abbaye et se sont fait remettre les archives. En 1790, le monastère est expertisé, tant mobilier qu'architectural. L'ensemble des bâtiments a été acheté en 1793 par Jean-François Estienne qui s'associe avec Charles Henriot pour fondé une verrerie. celle-ci s'arrête en 1802-1803. Jean-François Estienne fonde ensuite avec ces trois beaux-frères une faïencerie qui fermera ses portes en 1932. La même années, le bâti est vendu ainsi que ces installations puis en 1938, Clairefontaine est transformée en hôpital psychiatrique.
Pierre
Toit à deux versants et à croupes ; charpentes à fermes avec deux niveaux d'entrait.
Bâtiment de plan rectangulaire calé entre deux pavillons étroits formant avant-corps, et un avant-corps central bombé, à l'est et à l'ouest.
Tuile
Grand escalier tournant à deux volées droite en pierre, avec repos intermédiaire, avec un garde-corps en fer forgés ; esacliers econdaires aux étages en bois à l'extrémité nord.
Un jardin de plan rectangulaire en pelouse avec des terrasse en pierre à l'est. Au-delà vers l'est, le terrain, actuelle pâture, a perdu toute trace visible d'aménagement, jusqu'au monument funéraire de Jean-François Estienne au nord-Est.
Bâtiment monastique entre cour à l'ouest, flanquée d'anciens corps de communs, et jardins en terrasse à l'est, et en fond de vallée vers le sud. L'édifice est composé de l'ancien bâtiment monastique, quartier des religieux, devenu maison des propriétaires de la faïencerie au XIXe siècle, aujourd'hui services administratifs, bureaux des médecins et divers ateliers de l'hôpital ; d'anciens communs à l'ouest ; l'ancien grenier-blanchisserie au nord ; les anciennes écuries ; l'aile ouest qui intègre le portail du XVIIIe siècle ; l'ancien moulin.
Inscrit MH partiellement
1971/10/20 : inscrit MH
Façades et toitures ; vestibule et galerie Nord du bâtiment central (cad. E1 28 ; E2 39) : inscription par arrêté du 20 octobre 1971
Arrêté
A signaler
Propriété d'une société privée
© Monuments historiques, 1992. Cette notice reprend intégralement les termes de l’arrêté de protection au titre des Monuments historiques. Elle répond à l’obligation réglementaire du ministère de la Culture d’établir la liste générale des édifices protégés (art. R. 621-80 du Code du patrimoine). Elle est donc opposable et fait foi juridiquement. Aucune copie numérique ou papier ne sera fournie par courrier ni courriel. Le dossier de protection complet et l’arrêté sont consultables uniquement sur place, dans la salle de lecture de la Médiathèque du patrimoine et de la photographie (MPP), à Charenton-le-Pont (Val-de-Marne).
1992
Dossier de protection