Château
Hôpital
Château
Bourgogne-Franche-Comté ; Haute-Saône (70) ; Saint-Remy
Anciennement région de : Franche-Comté
B 255 à 258, 266, 916
2e moitié 18e siècle
1761- vers 1780
Première pierre posée : 12 mai 1761.
D'après E. joyeux, la seigneurie de Saint-Rémy appartenait au milieu du XIIe siècle à Philippe d'Achey. Plus tard aux Faucogney, elle était détenue au XVe siècle par la famille de Ville. André de Ville obtient en 1533, l'érection de la terre en baronnie. Passé en 1579 à la famille de Luz, elle est entrée quelque années plus tard dans le patrimoine des Salives-Villersvaudey, par le mariage d'Antoine de Salives avec Marguerite de Luz. Vers 1637, la fille de ces derniers a épousé Claude-Antoine de Vaudrey. Le 24 juillet 1731, Jeanne-Octavie de Vaudrey, deuxième fille héritière de Nicolas-Joseph (mort en 1733), qui a épousé Anne-Armand de Rosen (mort le 28 novembre 1749 à Paris). Il ont eu un fils, Eugène-Octave, mort en 1775. Le château médiéval a été brûlé en 1437, reconstruit puis dévasté par les troupe de Louis XI, assiégé par les Français pendant la guerre de Dix-Ans. Faute de documentation son architecture est inconnue, hormis la mention vague de la tour et de la chapelle (déplacée en 1707). Il abritait en 1733, à la mort de Nicolas-Joseph de Vaudrey une très riche bibliothèque, abondamment pourvue d'ouvrages, dont certains manuscrits, d'histoire et de sciences, mais aussi d'architecture et de fortification. L'ancien château se situait à une centaine de mètres au nord-est du château actuel, dominant le village et la Superbe. Le plan de 1770 en signale l'emplacement (Lettre O) et note qu'il est en cours de démolition. ce document représente aussi les anciennes écuries, plus à l'est, de l'autre côté du chemin d'accès, qui seront transformées en orangerie. Au XIXe siècle, à l'emplacement de l'ancien édifice, avait été aménagé une sorte de belvédère appelé "le point de vue".
Pierre
Toits à deux versants et à croupes ; tuiles
Logis du logis en U
Toit à deux versants et à croupes ; toits en pavillon à l'extrémité des Deux ailes et sur l'avant-corps central
Charpente à fermes, avec faîtage et sous faîtage en moise réunis par des étrésillons en croix de Saint-André.
Deux escaliers de plan ellipsoïdal d'une volée tournante en pierre se rencontrent à l'articlation du corps principal et des ailes (escalier classé MH) ; escaliers secondaires en pierre dans les deux ailes l'un en vis et l'autre, tournant à trois volée droite. ; escalier plus simple pour accéder aux combles
Parc, potager (flanquant l'ancienne allée du vieux château)
Le nouveau château, au sud de l'emplacement de l'ancien, se dresse au milieu d'un vaste enclos quadrangulaire fermé de grilles. Le logis de plan en U est entouré de trois cours vers le sud, tandis qu'au nord un terre plein en parterre "La Planimétrie", maintenu par un mur de soutènement s'étend presque de plain pied au niveau du premier étage, accueillant deux bassins alimentés par les eaux pluviales recueillies sur le château. l'axe central du logis vers le sud est renforcé par une grande allée rectiligne fermée d'un portail entre deux pavillons, poursuivie au-delà d'un fossé (le canal) . Aujourd'hui, l'organisation de l'édifice est établie d'après celle de l'hôpital psychiatrique depuis 1937. Cette affectation a entraîné d'importantes transformations, intérieures et extérieures. Au rdc comme à l'étage règne une galerie continue côté cour. Le principe de circulation se retrouve à l'étage de comble où les murs de refends sont percés en enfilade.
Ferronnerie
Classé MH partiellement ; inscrit MH partiellement ; Protection totale
1931/07/20 : inscrit MH ; 1961/11/10 : classé MH
Le château (à l'exception des parties classées) : inscription par arrêté du 20 juillet 1931 ; Les façades et toitures ; le vestibule central ; les deux escaliers tournants avec leurs rampes en fer forgé ; le parc (cad. B 255 à 258, 266, 916) : classement par arrêté du 10 novembre 1961
Arrêté
A signaler
Propriété d'une société privée
© Monuments historiques, 1992. Cette notice reprend intégralement les termes de l’arrêté de protection au titre des Monuments historiques. Elle répond à l’obligation réglementaire du ministère de la Culture d’établir la liste générale des édifices protégés (art. R. 621-80 du Code du patrimoine). Elle est donc opposable et fait foi juridiquement. Aucune copie numérique ou papier ne sera fournie par courrier ni courriel. Le dossier de protection complet et l’arrêté sont consultables uniquement sur place, dans la salle de lecture de la Médiathèque du patrimoine et de la photographie (MPP), à Charenton-le-Pont (Val-de-Marne).
1992
Dossier de protection