Maison
Maison
Occitanie ; Aude (11) ; Limoux ; 57 rue de la Blanquerie
Anciennement région de : Languedoc-Roussillon
Blanquerie (rue de la) 57
14e siècle
Les origines de cette maison ne sont pas connues. Elle remonte sans doute au 14e siècle. Au milieu du 16e siècle, elle abrite un hôpital pour les pauvres. En 1753, cette institution charitable porte le nom de "Dames religieuses hospitalières". Leur enclos s'est alors considérablement agrandi par l'acquisition d'autres maisons. Trois arcs s'ouvrent sur la façade sur rue. Deux sont anciens. Le troisième, l'arc de gauche, aurait été édifié au 19e siècle. Chacun de ces arcs brisés est constitué par treize claveaux, avec clef médiane. Entre eux s'ouvrent de petites fenêtres rectangulaires. L'appareil est très soigné et les arêtes vives des encadrements sont abattues par un chanfrein. La cour rectangulaire est encadrée par les murs en encorbellement dont les enduits masquent le colombage. Ces encorbellements sont supportés par des poutrelles aux extrémités sculptées, reposant elles-mêmes sur quatre grands arcs établis sur chacune des faces de la cour. Deux de ces arcs partent d'un pilier à l'angle sud-ouest. Toutes les autres retombées se font, sans pilier intermédiaire, sur des piliers engagés dans les murs du rez-de-chaussée. Il en résulte que, sauf à cet angle sud-ouest, les arcs se coupent deux à deux à 1,50m de leur retombée, leur croisement donnant lieu à une coupe biaise assez compliquée. Les sommiers reposent sur les piliers engagés par l'intermédiaire de chapiteaux simplement épanelés. Seul, le chapiteau de l'angle nord-ouest a été sculpté de feuillages. Les tailloirs gothiques sont simplement creusés d'une gorge.
Sculpture
Inscrit MH partiellement
1951/02/07 : inscrit MH
Arc du portail sur rue, façades et arceaux de la cour : inscription par arrêté du 7 février 1951
Arrêté
A signaler
Propriété privée
© Monuments historiques, 1992. Cette notice reprend intégralement les termes de l’arrêté de protection au titre des Monuments historiques. Elle répond à l’obligation réglementaire du ministère de la Culture d’établir la liste générale des édifices protégés (art. R. 621-80 du Code du patrimoine). Elle est donc opposable et fait foi juridiquement. Aucune copie numérique ou papier ne sera fournie par courrier ni courriel. Le dossier de protection complet et l’arrêté sont consultables uniquement sur place, dans la salle de lecture de la Médiathèque du patrimoine et de la photographie (MPP), à Charenton-le-Pont (Val-de-Marne).
1992
Dossier de protection
11206