Église
Ancienne église rurale de Saint-André
Occitanie ; Aude (11) ; Pieusse
Anciennement région de : Languedoc-Roussillon
A 20
11e siècle ; 12e siècle
L'église paraît être citée pour la première fois dans la bulle du pape Gélase II confirmant les droits du monastère de Caunes, en 1119. La "Villa Rescemiro", qui pourrait être identifiée avec Saint-André, appartenait au 9e siècle à l'abbaye de Caunes qui conserva, jusqu'à la Révolution, la collation de la cure et une partie de la seigneurie, l'autre partie des droits féodaux ayant été cédée, vers le 15e siècle, à la famille de Saint-André. L'église est à une nef, sans chapelles, avec abside demi-circulaire à décor lombard. Il ne subsiste qu'une partie de la voûte, en cul de four, du sanctuaire, et les piliers intérieurs qui supportaient les arcs doubleaux disparus. Les murs sont plus épais au sud qu'au nord. L'église étant édifiée sur un petit plateau rocheux qui domine les voies d'accès, au nord, tandis qu'elle est de plain pied au sud, cette différence d'épaisseur pourrait avoir une raison défensive. Le mur du fond a été entièrement reconstruit, ainsi qu'une partie du mur nord. L'extérieur de l'abside demi-circulaire est orné d'arcatures lombardes. Quatre lesennes divisent l'abside en cinq travées inégales. La construction se rapporche d'autant plus de l'appareil moyen du 12e siècle que les parements ne sont pas seulement dégrossis au marteau mais également taillés, avec traces de brettelures. Situé au sud et vers le fond, le portail est en plein cintre, à trois rouleaux. Le rouleau extérieur a été refait presque entièrement à une époque récente. Un petit clocheton à une baie a été édifié sur le mur du fond et n'est pas ancien.
Inscrit MH
1951/02/12 : inscrit MH
Eglise rurale de Saint-André (ancienne) : inscription par arrêté du 12 février 1951
Arrêté
A signaler
Propriété privée
© Monuments historiques, 1992. Cette notice reprend intégralement les termes de l’arrêté de protection au titre des Monuments historiques. Elle répond à l’obligation réglementaire du ministère de la Culture d’établir la liste générale des édifices protégés (art. R. 621-80 du Code du patrimoine). Elle est donc opposable et fait foi juridiquement. Aucune copie numérique ou papier ne sera fournie par courrier ni courriel. Le dossier de protection complet et l’arrêté sont consultables uniquement sur place, dans la salle de lecture de la Médiathèque du patrimoine et de la photographie (MPP), à Charenton-le-Pont (Val-de-Marne).
1992
Dossier de protection
11289