Église
Restes de l'église Saint-Julien et Sainte-Basilisse de l'Espinoux
Occitanie ; Aude (11) ; Plavilla
Anciennement région de : Languedoc-Roussillon
A 885
12e siècle
L'église, mentionnée en 1207, n'était pas une paroisse mais une simple annexe de Ribouisse. Avant d'appartenir au diocèse de Mirepoix (à partir de 1318), elle dépendait de celui de Toulouse. L'édifice a été aliéné à la Révolution et a perdu son couvert, quelques parties faibles des murs, avec deux des colonnes intérieures. L'édifice était à nef unique, avec abside circulaire de plan outrepassé. Le secteur oriental de l'abside, restauré en 1731, se distingue nettement de la construction primitive. Chapiteaux sculptés (tête de boeuf, feuillage). La porte s'ouvre au sud de la seconde travée de la nef. Elle est en plein cintre, à multiples rouleaux. Le mur occidental s'élève encore jusqu'au pignon et porte un petit clocheton-arcade à une baie. Toute la surface intérieure de l'église était ornée de fresques dont il reste des fragments. Il existe plusieurs enduits successifs et d'époques différentes. Les peintures situées au mur de fond et au-dessus de la porte sud, sont relativement récentes (17e ou 18e siècle). Teintes plates et encadrements rectilignes, sans figuration. Au pilier nord du choeur, de part et d'autre de la colonne, se distingue une fresque en deux teintes (ocre jaune et brun-noir) dessinant un personnage à barbe brune en pointe. Plus à l'est, la couche la plus ancienne est à nu. Dans cette partie, les seules teintes visibles sont l'ocre rouge et le blanc. Se distinguent les deux jambes d'un personnage vêtu d'un vêtement blanc très court. Un bras est visible au-dessus. Plus à droite se trouve un animal à quatre pattes.
Sculpture ; peinture
Vestiges
Inscrit MH
1948/04/14 : inscrit MH
Eglise de l'Espinoux (restes) : inscription par arrêté du 14 avril 1948
Arrêté
A signaler
Propriété de la commune
© Monuments historiques, 1992. Cette notice reprend intégralement les termes de l’arrêté de protection au titre des Monuments historiques. Elle répond à l’obligation réglementaire du ministère de la Culture d’établir la liste générale des édifices protégés (art. R. 621-80 du Code du patrimoine). Elle est donc opposable et fait foi juridiquement. Aucune copie numérique ou papier ne sera fournie par courrier ni courriel. Le dossier de protection complet et l’arrêté sont consultables uniquement sur place, dans la salle de lecture de la Médiathèque du patrimoine et de la photographie (MPP), à Charenton-le-Pont (Val-de-Marne).
1992
Dossier de protection
11291