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Plateforme ouverte du patrimoine

Site archéologique de Saint-Roman d'Aiguille (également sur commune de Beaucaire)

Désignation

Dénomination de l'édifice

Site archéologique ; établissement conventuel ; abri

Titre courant

Site archéologique de Saint-Roman d'Aiguille (également sur commune de Beaucaire)

Localisation

Localisation

Occitanie ; Gard (30) ; Comps

Précision sur la localisation

Oeuvre sur plusieurs communes : BEAUCAIRE (30). Anciennement région de : Languedoc-Roussillon

Lieu-dit

L'Aiguille

Références cadastrales

D 658

Historique

Description historique

Le plus ancien document trouvé sur le site de l'abbaye est une monnaie du 4e siècle après J-C. Le premier document sur l'histoire de l'abbaye relate l'inféodation de Saint-Roman à l'abbaye de Psalmodi en 1102 par l'archevêque d'Arles Gibelin. Elle devient alors prieuré. En 1360, le pape Urbain V y créé un collège de clercs. En 1537, Saint-Roman est sécularisée en même temps que Psalmodi par une bulle de Paul III. Les religieux abandonnent le monastère. En 1538, François de Conseil échange l'abbaye contre sa maison d'Aigues-Mortes, transformant Saint-Roman en forteresse. Au début du 16e siècle, un château est bâti sur la terrasse supérieure, ainsi qu'un mur d'enceinte inférieur et une barbacane d'entrée. Les matériaux de l'abbaye sont utilisés pour ces constructions. En 1789, la toiture est vendue comme bien national. En 1850, le dernier propriétaire fait abattre ce qui reste du château pour ne pas avoir à payer d'impôts. Le site comprend deux parties. Une partie basse avec des vestiges du château (barbacane, poterne, mur) et ceux de l'abbaye, ces derniers étant troglodytiques (cellules de moines ; cavité voûtée ; chapelle ; chaise abbatiale creusée dans la paroi avec décor sculpté et traces de peintures du 9e siècle ; bas-côté nord avec enfeux et tombes ; silos à vivres ; cave à vin). La terrasse supérieure divisée en deux par une profonde entaille. Elle est entièrement recouverte de tombes creusées dans le roc. La plupart ont été comblées lors de la construction du château. Un système de collecte des eaux de pluie avec bassin de décantation, rigoles, citernes, palliait l'absence de source ou de puits dans la partie nord-est et surtout dans la partie basse.

Protection et label

Nature de la protection de l'édifice

Inscrit MH partiellement

Date et niveau de protection de l'édifice

1935/06/01 : inscrit MH

Précision sur la protection de l'édifice

Sommet de la colline dite l'Aiguille comportant des habitats troglodytiques (cad. D 658) : inscription par arrêté du 1er juin 1935

Nature de l'acte de protection

Arrêté

Intérêt de l'édifice

A signaler

Observations concernant la protection de l'édifice

Site archéologique : 30 032 2 AH

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété d'une société privée

Références documentaires

Date de rédaction de la notice

1992

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier de protection

Accès Mémoire

30089

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