Site archéologique ; jardin
Jardin de la Fontaine
Occitanie ; Gard (30) ; Nîmes ; quai de la Fontaine ; rue de la Tour-Magne ; quai Georges-Clémenceau ; place Guillaume-Apollinaire
Anciennement région de : Languedoc-Roussillon
Fontaine (quai de la) ; Tour-Magne (rue de la) ; Georges-Clémenceau (quai) ; Guillaume-Apollinaire (place)
DV 1 à 4, 10, 306, 307
Antiquité ; Haut-Empire ; 1er siècle ; 18e siècle ; 19e siècle
La partie antique (thermes et nymphée du 1er siècle) a été remise en valeur au 18e siècle par Jacques-Philippe Mareschal, désigné par le roi, et modifiée à ce moment. Les moulins à vent ont été détruits afin de répondre à un souci d'approvisionnement en eau. Mareschal prit connaissance des projets élaborés par des architectes locaux, en particulier celui de Mathieu dont il reprend la symétrie et préservation des monuments antiques. Commencés en 1745, les travaux se terminent en 1760. Une seule terrasse a été réalisée à l'ouest avec les déblais des fouilles archéologiques alors menées, contre plusieurs prévues sur plan. Les fouilles permirent de mettre en valeur le bassin de la source et le temple de Diane, mais le réseau de canaux antiques disparaît. De part et d'autre du nymphéa, formant l'axe nord-sud, sont construits deux bassins à proximité de la source. Au sud du nymphéa est installé un vaste parterre entouré de larges canaux reliés par des ponts à la partie ainsi qu'à la grande avenue dans le prolongement du bassin. Mareschal orne le jardin de statues, bancs, vases... Il confie la réalisation du groupe de la Nymphéa en 1746 à Dominique Haché. La décoration est achevée en 1750 par Pierre Hubert de Larchevèque. Le jardin est modifié au 19e siècle. Les pavillons d'entrée disparaissent ainsi que la plate-forme à la place que laquelle est créée une avenue en 1871. Le maire fait l'acquisition de nouveaux terrains qu'il fait reboiser en 1819. Des chemins calladés mènent à la tour Magne et au mas rouge.
Sculpture
Classé MH partiellement ; inscrit MH partiellement ; protection totale
1840 : classé MH ; 1989/05/26 : inscrit MH ; 1991/08/23 : classé MH
Thermes antiques et nymphée (temple de Diane) : classement par liste de 1840 ; Parcelle 306, y compris le sous-sol et tous les éléments architecturaux et décoratifs qu'elle comprend (sauf parties classées) ; parcelle 307 dite terrain Solignac, y compris le sous-sol ; bâtiments du Mas-Rouge sur la parcelle 1 ; parcelles 2, 3 et 4, y compris le sous-sol (sauf parties classées) (cad. DV 1 à 4, 10, 306, 307) : inscription par arrêté du 26 mai 1989 ; Ensemble du jardin de la Fontaine, y compris le sous-sol, avec tous les bâtiments et les éléments architecturaux et décoratifs qu'il comprend ainsi que le canal dans toute sa longueur (parcelle 306, sauf partie 306P correspondant à l'ancienne buvette) ; façades et toitures de l'ancienne orangerie ou pavillon d'entrée (cad. DV 10, 306) : classement par arrêté du 23 août 1991
Liste ; arrêté
PM30000219
À signaler
Site inscrit 20 05 1947 (arrêté) ; Site archéologique : 30 189 25 AH ; Voir aussi : Tour Magne ; 18 04 1914 (J.O.). Objets mobiliers protégés OMH.
Propriété de la commune
© Monuments historiques, 1992. Cette notice reprend intégralement les termes de l’arrêté de protection au titre des Monuments historiques. Elle répond à l’obligation réglementaire du ministère de la Culture d’établir la liste générale des édifices protégés (art. R. 621-80 du Code du patrimoine). Elle est donc opposable et fait foi juridiquement. Aucune copie numérique ou papier ne sera fournie par courrier ni courriel. Le dossier de protection complet et l’arrêté sont consultables uniquement sur place, dans la salle de lecture de la Médiathèque du patrimoine et de la photographie (MPP), à Charenton-le-Pont (Val-de-Marne).
1992
Dossier de protection
30189
PA00103124
Patrimoine architectural (Mérimée)
1993-10-21
2023-11-09
© Monuments historiques, 1992. Cette notice reprend intégralement les termes de l’arrêté de protection au titre des Monuments historiques. Elle répond à l’obligation réglementaire du ministère de la Culture d’établir la liste générale des édifices protégés (art. R. 621-80 du Code du patrimoine). Elle est donc opposable et fait foi juridiquement. Aucune copie numérique ou papier ne sera fournie par courrier ni courriel. Le dossier de protection complet et l’arrêté sont consultables uniquement sur place, dans la salle de lecture de la Médiathèque du patrimoine et de la photographie (MPP), à Charenton-le-Pont (Val-de-Marne).