Maison
Maison
Occitanie ; Gard (30) ; Nîmes ; 18 rue de l'Horloge
Anciennement région de : Languedoc-Roussillon
Horloge (rue de l') 18
L 226
17e siècle
Entre 1514 et 1544, le juge-mage de Nîmes avait sa maison à cet emplacement. L'hôtel semble avoir été entièrement rebâti au 17e siècle. La façade principale, rue de l'Horloge, s'élève de deux étages sur rez-de-chaussée. Elle est dominée par une grande corniche en cavet qui existe sur les quatre façades de la cour. La porte d'entrée est rectangulaire, avec un encadrement saillant et mouluré orné, aux angles supérieurs, par deux feuilles ou palmettes. La frise est décorée de rinceaux de feuillages qui se terminent, au milieu, par des têtes de chimères prolongeant un long cou enroulé. Un passage débouche contre l'angle d'une cour à peu près carrée. L'escalier se trouve à droite sur la cour. Il repose, à la base, sur des plates-bandes appareillées, portées par des piliers. Au premier étage, la galerie à balustres est éclairée par trois grands arcs plein cintre. La même disposition se répète au deuxième étage. Tandis que les galeries de l'escalier sont séparées de la cour par des balustres de pierre, elles sont bordées, du côté de la cage, par un appui en ferronnerie qui fait suite à la rampe. Cette rampe en fer forgé est composée de petits panneaux tous semblables, uniformément composés de volutes très enroulées, avec de petits feuillages insérés aux assemblages. Vers le milieu de la hauteur, de petits enroulements, avec marguerites, rompent l'uniformité de la pente en créant, par leur répétition, un mouvement ondulé. L'encadrement supérieur est relié à la main-courante par des rinceaux de même type, toujours avec une longue feuille insérée aux ramifications et une petite marguerite ou rosace à l'oeil des volutes.
Ferronnerie
Inscrit MH partiellement
1964/04/28 : inscrit MH
Rampe d'escalier en fer forgé (cad. L 226) : inscription par arrêté du 28 avril 1964
Arrêté
A signaler
Propriété privée
© Monuments historiques, 1992. Cette notice reprend intégralement les termes de l’arrêté de protection au titre des Monuments historiques. Elle répond à l’obligation réglementaire du ministère de la Culture d’établir la liste générale des édifices protégés (art. R. 621-80 du Code du patrimoine). Elle est donc opposable et fait foi juridiquement. Aucune copie numérique ou papier ne sera fournie par courrier ni courriel. Le dossier de protection complet et l’arrêté sont consultables uniquement sur place, dans la salle de lecture de la Médiathèque du patrimoine et de la photographie (MPP), à Charenton-le-Pont (Val-de-Marne).
1992
Dossier de protection
30189