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Plateforme ouverte du patrimoine

Eglise basse

Désignation

Dénomination de l'édifice

Église

Titre courant

Eglise basse

Localisation

Localisation

Occitanie ; Gard (30) ; Lirac

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Languedoc-Roussillon

Références cadastrales

D 160

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

10e siècle ; 11e siècle

Description historique

En 919, donation de Lirac à l'église Notre-Dame des Doms d'Avignon. En 1118, une bulle du pape Gélase II mentionne Lirac parmi les dépendances du monastère de Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon. La nef unique est voûtée en plein cintre et rappelle les églises médiévales. Les chapelles latérales formant transept ont été ajoutées postérieurement et ont modifié cet aspect médiéval. A l'ouest, une tribune a été ajoutée et la fenêtre agrandie. A l'est, la petite abside semi-circulaire a été remplacée en 1858 par un choeur avec déambulatoire voûté d'ogives et reposant sur des colonnes. Chapiteaux composites et culots ont été sculptés en 1897. La crypte semble en fait être une église primitive. L'accès s'en fait de plain-pied par le côté sud-est de l'église et elle possède une porte située dans l'angle sud-ouest, c'est-à-dire du côté du château. Cela pourrait donc être la chapelle castrale sur laquelle, au Moyen Age, a été édifiée une église dédiée à Saint-Pierre. Cette crypte présente en plan une nef et une abside semi-circulaire voûtée en cul de four avec une baie axiale. Cette première construciton pourrait être datée par la porte dont l'arc repose en retrait sur les piédroits, technique fréquente au 11e siècle et qui caractérise l'architecture pré-romane. L'édifice voûté est, quant à lui, entièrement peint à la détrempe. Un décor souligne l'architecture, qui devait être ininterrompu. Le décor de l'abside présente un Christ bénissant, tenant le livre saint, entouré d'une riche mandorle. De part et d'autre se tiennent quatre personnages en pied. Des phylactères les accompagnent mais un seul est lisible : il s'agit de Grégoire. Un autre pourrait se lire Bénédictus. Les deux autres personnages sont très abîmés par la construction d'un mur au niveau de l'arc triomphal et d'une porte dans ce mur faisant communiquer la nef et l'abside. Tous les visages ont été bûchés sauf celui du Christ. Ces peintures ont été endommagées au niveau de l'accès actuel et au niveau de la voûte, prouvant qu'une communication directe fut établie depuis l'église, transformant celle-ci en crypte. Puis, cet accès fut rebouché grossièrement. La porte ancienne située dans l'angle sud-ouest ouvre sur un escalier à moitié creusé dans le roc.

Description

Technique du décor des immeubles par nature

Peinture ; sculpture

Protection et label

Nature de la protection de l'édifice

Classé MH

Date et niveau de protection de l'édifice

1992/03/31 : classé MH

Précision sur la protection de l'édifice

Eglise basse, dite aussi crypte de l'église paroissiale, y compris son décor peint (cad. D 160) : classement par arrêté du 31 mars 1992

Nature de l'acte de protection

Arrêté

Intérêt de l'édifice

À signaler

Intérêt oeuvre

Décor peint des 12e et 13e siècles.

Observations concernant la protection de l'édifice

Inscription 10 07 1990 (arrêté) annulée

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Références documentaires

Date de rédaction de la notice

1992

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier de protection

Accès Mémoire

30149

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Crypte, décor peint.
Crypte, décor peint.
© Monuments historiques
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Crypte, entrée actuelle, sud-est.
Crypte, entrée actuelle, sud-est.
© Monuments historiques
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Crypte, entrée angle sud-ouest.
Crypte, entrée angle sud-ouest.
© Monuments historiques
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Crypte, mur ajouté au niveau de l'arc triomphal.
Crypte, mur ajouté au niveau de l'arc triomphal.
© Monuments historiques
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