Usine textile
Ancienne cité manufacturière de Villeneuvette
Occitanie ; Hérault (34) ; Villeneuvette ; Clermont-l'Hérault ; Mourèze
Anciennement région de : Languedoc-Roussillon
Domaine public ; Mourèze B 53, 55, 58, 166, 167 169 170 ; C 61 ; Clermont-l'Hérault DE 32, 33 ; Villeneuvette A 1 à 3, 5, 6 115, 116, 132, 159 ; AB 3 à 7, 9, 12, 14, 35 à 39, 49, 60, 98 à 103, 105, 106, 108, 110, 113, 114, 125 à 131, 133, 147, 149
2e moitié 17e siècle
1666
Dès le 12ème siècle, des métairies ainsi que des moulins se développent dans les faubourgs de Clermont. Des chartes successives règlent, alors, la vie communautaire des artisans, meuniers, tisserands, etc. Celle de 1912 taxe la fabrication et le négoce des draps et des étoffes. Le territoire de Villenouvette commence à se définir au 14ème siècle mais restera imbriqué administrativement pendant des siècles dans les communautés limitrophes. En 1534, le traité dit « des capitulations » ouvre le commerce outre-mer et facilite les échanges. En 1660, de nombreux ateliers fonctionnent à Villenouvette, Clermont, etc. Les manufactures royales sont créées pour servir de pilotes aux industries du royaume. La manufacture de Villenouvette bénéficie, dès lors, d'une croissance remarquable et un important programme de constructions et d'innovations est entrepris. En 1677, par édit royal, Villenouvette devient « manufacture royale de Villeneuve-lez-Clermont et communauté indépendante et privilégiée », Villeneuve-lez-Clermont devient commune de Villeneuve, en 1803, alors que la manufacture peine à survivre. L'activité cessera en 1954.
Inscrit MH
2014/01/13 : inscrit MH
L'ensemble de l'ancienne cité et son réseau hydraulique situés, d'un seul tenant, à savoir : 1/ le réservoir d'eau à l'ouest de la cité comprenant le « béal des collines », le « béal de la vallée » et le « béal des foulons », le pont-aqueduc dit « de l'Amour », le grand vivier, les fontaines, les canaux et tous les ouvrages qui leur sont liés ; 2/ les façades et toitures (à l'exception des adjonctions et aménagements du 20e siècle) de tous les bâtiments, y compris celles des bâtiments industriels du 19e siècle, et, en totalité, le rez-de-chaussée du grand bâtiment des maisons de maître (depuis la place Louis XIV jusqu'au jardin de Saint-Cloud) avec, également en totalité, la tour de l'horloge avec son escalier sur la Grand-Rue ; 3// tous les sols bâtis et non bâtis, l'ancien grand jardin avec les vestiges de ses bassins, de ses allées, de ses canalisations, les restes de la porte de Lodève (au nord), « l'Enclos » central, le « jardin de Saint-Clous » (au sud-ouest), le jardin public dit « des Rames » (au sud), les allées d'arbres, notamment l'allée de platanes de l'accès à la cité à l'est, l'allée de Lodève et l'allée de mûriers en limite est, les allées de cyprès, notamment celle sur l'allée cavalière en limite ouest, les allées de tilleuls et de micocouliers ; le tout conformément aux quatre plans annexés à l'arrêté (cad. domaine public, non cadastré, pour la voirie (rue de la Calade, rue Colbert, Grand-Rue, place Louis XIV, rue des Fileuses, rue des Tisserands, ), le jardin public et les fontaines ; Mourèze B lieu-dit « La Maniane » 53, 55, 58, 166, 167 169 170 ; C 61 ; Clermont-l'Hérault DE lieu-dit « l'Arboussas » 32 et lieu-dit « Rolland » 33 ; Villeneuvette A, le « béal des collines », lieu-dit « la Bruyère », 1 à 3, le « béal de la vallée » 5, lieu-dit « l'Arcade » 32, 159, le « béal des foulons » lieu-dit « La Bruyère » 6 et le « béal de la vallée », lieu-dit « L'agasse » 115, 116 ; AB, la cité, lieu-dit « le Village »3 à 7, 9, 12, 14, 35 à 39, 49, 60, 98 à 103, 105, 106, 108, 110, 113, 114, 125 à 131, 133, 147, 149) : inscription par arrêté du 13 janvier 2014
Arrêté
PM34002455 ; PM34002456
A signaler
Inscription 15 02 1944 (porte d'entrée monumentale et vestiges de la fontaine de la manufacture) (arrêté) abrogée. Objets mobiliers protégés OM. Voir aussi notice PA34000079 (église paroissiale).
Propriété privée ; propriété du département ; propriété de la commune
© Monuments historiques, 1992. Cette notice reprend intégralement les termes de l’arrêté de protection au titre des Monuments historiques. Elle répond à l’obligation réglementaire du ministère de la Culture d’établir la liste générale des édifices protégés (art. R. 621-80 du Code du patrimoine). Elle est donc opposable et fait foi juridiquement. Aucune copie numérique ou papier ne sera fournie par courrier ni courriel. Le dossier de protection complet et l’arrêté sont consultables uniquement sur place, dans la salle de lecture de la Médiathèque du patrimoine et de la photographie (MPP), à Charenton-le-Pont (Val-de-Marne).
1992
Dossier de protection
34338