Bassin de radoub
Formes de radoub de l'arsenal
Nouvelle-Aquitaine ; Charente-Maritime (17) ; Rochefort ; rue Jean-Baptiste Audebert
Anciennement région de : Poitou-Charentes
Jean-Baptiste Audebert (rue)
BI 100, 101, 103, 129 ; AC 365
Charente (la)
2e moitié 17e siècle ; 18e siècle ; 2e moitié 19e siècle
1670 ; 1683 ; 1728 ; 1853 ; 1861
Trois formes de radoub, bassins maçonnés servant à la fabrication et à la réparation des coques des vaisseaux, ont été établies dans l'arsenal. La plus ancienne, dite «vieille Forme », est la première de ce type construite en France sur un modèle anglais, et cela dès les années 1670, par l'ingénieur Le Vau. La deuxième, constituée de deux bassins et dite « Forme double », a été construite entre 1683 et 1725 à quelques centaines de mètres de la première. Deux innovations y sont introduites : elle est fermée par un bateau-porte et les parois ne sont plus droites mais en gradins, de façon à faciliter le travail à l'intérieur. Au 18e siècle, une machine hydraulique comprenant trois chaînes à godets, actionnée par un manège à chevaux, épuisait l'eau renfermée dans les bassins après la fermeture des portes. Enfin, la troisième forme, dite de Napoléon III, fut bâtie de 1853 à 1861 pour accueillir et réparer les grands vaisseaux de guerre fabriqués à cette époque. Elle était également fermée par un bateau-porte. Ces trois bassins, qui forment un remarquable ensemble, ont été récemment dévasés et remis en état.
Établissement industriel désaffecté
Classé MH partiellement ; inscrit MH partiellement ; protection totale
1988/03/07 : inscrit MH ; 1989/05/09 : classé MH ; 1989/05/09 : classé MH
La forme numéro 3 dite Forme Napoléon III (cad. AC 365) : inscription par arrêté du 7 mars 1988 - La forme numéro 1 dite Vieille Forme (cad. BI 100, 101, 103) : classement par arrêté du 9 mai 1989 - La forme numéro 2 dite Forme Double (cad. BI 129) : classement par arrêté du 9 mai 1989
Arrêté
A signaler
Propriété de l'Etat
Ministère chargé de la défense
© Monuments historiques, 1992. Cette notice reprend intégralement les termes de l’arrêté de protection au titre des Monuments historiques. Elle répond à l’obligation réglementaire du ministère de la Culture d’établir la liste générale des édifices protégés (art. R. 621-80 du Code du patrimoine). Elle est donc opposable et fait foi juridiquement. Aucune copie numérique ou papier ne sera fournie par courrier ni courriel. Le dossier de protection complet et l’arrêté sont consultables uniquement sur place, dans la salle de lecture de la Médiathèque du patrimoine et de la photographie (MPP), à Charenton-le-Pont (Val-de-Marne).
1992
Dossier de protection