Usine de produits agro-alimentaires ; distillerie
Habitation La Lise
Guadeloupe ; Guadeloupe (971) ; Bouillante
Pigeon
BC 168
En village
Une dérivation de la rivière Losteau
18e siècle ; 19e siècle
Yvert Jean (commanditaire)
Créée par Jean Yvert, sieur de la Courtille, sur une dérivation de la rivière Losteau, la sucrerie est attestée dès 1667 ; elle fut comme beaucoup transformée en distillerie à la fin du 19e siècle. La sucrerie produisait déjà de l'eau de vie dans une distillerie artisanale dite "vinaigrerie" en 1784. La maison de maître, de 1828, a été détruite par un incendie en 1995. Au début du 20e siècle, l'activité sucrière se double d'une unité de traitement de café. Les activités se diversifient dans le courant du 20e siècle avec la fabrication du rhum, la distillation d'huile à usage pharmaceutique, la vente de vins et de confiture. Il s'agit de la dernière distillerie de type artisanal en Guadeloupe, qui a cessé ses activités en 1971.
Établissement industriel désaffecté
Classé MH
1993/01/05 : classé MH
L'ensemble des bâtiments, à savoir : moulin et sa roue à augets couvert en pavillon d'essentes de bois, y compris l'ancienne forge en vis à vis de l'autre côté de la roue ; vinaigrerie avec l'emplacement de la cuve et sa petite cheminée circulaire ; bâtiments de la cafeière comprenant l'ancienne balance, y compris l'aqueduc à partir de la retenue d'eau servant de dérivation avec le complexe du lavoir et des latrines, les bâtiments adossés à l'aqueduc en appentis (bonifiérie et maniocerie autour d'une roue à eau secondaire) , le boucan à tiroirs pour séchage du café, les murs de l'ancien coral à l'entrée, les chemins dallés et poncels sur les fils d'eau (cad. BC 168) : classement par arrêté du 5 janvier 1993
Arrêté
À signaler
Inscription 14 12 1990 (arrêté) annulée.
Propriété privée
© Monuments historiques, 1992. Cette notice reprend intégralement les termes de l’arrêté de protection au titre des Monuments historiques. Elle répond à l’obligation réglementaire du ministère de la Culture d’établir la liste générale des édifices protégés (art. R. 621-80 du Code du patrimoine). Elle est donc opposable et fait foi juridiquement. Aucune copie numérique ou papier ne sera fournie par courrier ni courriel. Le dossier de protection complet et l’arrêté sont consultables uniquement sur place, dans la salle de lecture de la Médiathèque du patrimoine et de la photographie (MPP), à Charenton-le-Pont (Val-de-Marne).
1992
Dossier de protection