Château
Château de la Noë de Bel Air
Pays de la Loire ; Loire-Atlantique (44) ; Vallet
1974 P 1401 ; 1998 HL 30 à 48, 148, 149, 191 à 195
Isolé
1ère moitié 19e siècle
1823 ; 1835
A l'emplacement d'une maison noble du 17e siècle, totalement détruite pendant la Révolution, construction de l'ensemble de la Noë dans la première moitié du 19e siècle. L'orangerie et les communs, bâtis sans doute vers 1823-1826, sont ordonnés autour d'une cour carrée et construits selon le modèle toscan avec encadrements de briques. Le château de style italianisant est construit entre 1835 et 1837 par un élève de Lemot, Louis-Joseph Chaigneau, influencé par les grands architectes nantais de l'époque Empire : Crucy et Ceineray. La villa possède une vaste loggia à ordre colossal toscan sur la façade antérieure de style très néo-palladien. L'ensemble comprend un parc d'agrément et un parc d'agriculture, dont le plan est dû à l'ingénieur géomètre Bosmel (1839). Le parc à l'anglaise est groupé autour d'un étang ; les percées en étoile convergent vers la loggia de la maison. Il s'agit d'un ensemble exceptionnel d'architecture rustique à l'italienne influencé par le foyer clissonnais.
Classé MH partiellement ; inscrit MH partiellement ; protection partielle
1974/03/29 : classé MH ; 1998/07/15 : inscrit MH ; 1999/09/20 : classé MH
Façades et toitures du château (cad. P 1401) : classement par arrêté du 29 mars 1974 - Eléments suivants composant l'ensemble des communs du château : bâtiments des communs, y compris l'orangerie, le poulailler, le pigeonnier ; la grande cour ; les terrains d'assiette de tout cet ensemble (cad. HL 40, 42) : inscription par arrêté du 15 juillet 1998 - Parc du château situé sur les parcelles HL 30 à 48, 148, 149, 191 à 195 : inscription par arrêté du 20 septembre 1999
Arrêté
Site inscrit
À signaler
Ensemble du parc : site inscrit 24 12 1980 (arrêté).
Inscription 31 07 1998 (parc) (arrêté) annulée.
Propriété privée
© Monuments historiques, 1992. Cette notice reprend intégralement les termes de l’arrêté de protection au titre des Monuments historiques. Elle répond à l’obligation réglementaire du ministère de la Culture d’établir la liste générale des édifices protégés (art. R. 621-80 du Code du patrimoine). Elle est donc opposable et fait foi juridiquement. Aucune copie numérique ou papier ne sera fournie par courrier ni courriel. Le dossier de protection complet et l’arrêté sont consultables uniquement sur place, dans la salle de lecture de la Médiathèque du patrimoine et de la photographie (MPP), à Charenton-le-Pont (Val-de-Marne).
1992
Dossier de protection