Abbaye
De mauristes
Préfecture
Ancienne abbaye Saint-Aubin, actuelle préfecture
Pays de la Loire ; Maine-et-Loire (49) ; Angers
1968 J 680 ; 1998 198, non cadastré ; 2007 DH 805, 806
En ville
12e siècle ; 17e siècle ; 18e siècle
19e siècle
Abbaye fondée vers 535 par Childebert, le fils de Clovis (le corps de Saint-Aubin, un des douze évêques d'Angers, fut inhumé dans l'église au 6e siècle). Elle fut d'abord occupée par des chanoines réguliers, puis à partir de 966 par des bénédictins. Comme dans toutes les abbayes bénédictines, les bâtiments conventuels furent réédifiés à l'époque classique lorsque l'abbaye fut reprise par les religieux de la congrégation de Saint-Maur. De cette époque (1668 à 1692, puis 1720-1730) , subsistent un superbe escalier, l'ancienne sacristie avec ses boiseries d'origine et la salle capitulaire entièrement lambrissée. Des antiques monuments, il subsiste un côté du cloître roman, découvert en 1836 et décoré de fresques, et la tour Saint-Aubin, du 12e siècle, ancien clocher de l'église haut de 54 mètres (qui a servi de tour de guet et d'observatoire). Au 19e siècle, l'abbaye a subi d'importantes transformations pour devenir le siège de la préfecture : installation de bureaux par l'architecte Bouchet en 1802 ; démolition de l'abbatiale de 1807 à 1818 ; cloître remplacé par les portiques et les pavillons d'entrée, construits par l'architecte François ; mise en place d'un ensemble de salons d'apparat pour la préfecture par l'architecte Lachèse. La cour d'honneur de la préfecture fut fermée par la grille qui séparait la grande nef du choeur de l'église abbatiale de Fontevraud.
Menuiserie ; ferronnerie ; sculpture ; peinture
Classé MH partiellement ; inscrit MH partiellement ; protection totale
1862 : classé MH ; 1901/07/19 : classé MH ; 1904/03/03 : classé MH ; 1968/01/23 : classé MH ; 2007/11/12 : inscrit MH
La tour Saint-Aubin : classement par liste de 1862 - Les arcades du cloître qui subsistent dans la cour de la préfecture d'Angers et dans une salle de rez-de-chaussée du bâtiment central de la préfecture : classement par arrêté du 19 juillet 1901 - La sacristie : classement par arrêté du 3 mars 1904 - L'escalier d'honneur ; les salles dites du lavabo et de musique ; l'ancien réfectoire ; les portes romanes situées sous le portique ouest et à l'entrée de l'ancien cellier (cad. J 680) : classement par arrêté du 23 janvier 1968 - En totalité, les éléments suivants - hormis les éléments déjà classés et inscrits - : l'assiette archéologique (cloître et jardins) et les élévations médiévales ; les reconstructions mauristes des 17e et 18e siècles ; les architectures et décors issus de la ré-appropriation de l'abbaye en hôtel de préfecture (les trois salles de réception du Second Empire) (cad. DH 805, 806) : inscription par arrêté du 13 novembre 2007
Arrêté ; liste
PM49000323
À signaler
Tour Saint-Aubin, restes du cloître Saint-Aubin, arcades et sacristie : 18 04 1914 (J.O.). Inscription 23 01 1968 (certaines pièces des ailes est et ouest) (arrêté) annulée. Inscription 28 12 1998 (ancienne abbaye (hormis les éléments déjà protégés) , à savoir en particulier : assiette archéologique (ancienne abbatiale, cloître, jardins) et élévations médiévales (cellier des moines, par exemple) ; reconstructions mauristes des 17e et 18e siècles ; architectures et décors issus de la réappropriation de l'abbaye en hôtel de préfecture (avec tout particulièrement les salles de réception du second Empire) (arrêté) annulée.
Propriété du département ; propriété de la commune ; propriété privée
Propriété de la commune : Tour Saint-Aubin ; propriété du département : cad. DH 805 ; propriété privée (copropriété) : cad. DH 806
1992
© Monuments historiques, 1992. Cette notice reprend intégralement les termes de l’arrêté de protection au titre des Monuments historiques. Elle répond à l’obligation réglementaire du ministère de la Culture d’établir la liste générale des édifices protégés (art. R. 621-80 du Code du patrimoine). Elle est donc opposable et fait foi juridiquement. Aucune copie numérique ou papier ne sera fournie par courrier ni courriel. Le dossier de protection complet et l’arrêté sont consultables uniquement sur place, dans la salle de lecture de la Médiathèque du patrimoine et de la photographie (MPP), à Charenton-le-Pont (Val-de-Marne).
1992
Dossier de protection