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Plateforme ouverte du patrimoine

Eglise Saint-Michel

Désignation

Dénomination de l'édifice

Église

Titre courant

Eglise Saint-Michel

Localisation

Localisation

Auvergne-Rhône-Alpes ; Ain (01) ; Nantua ; Place d'Armes

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Rhône-Alpes

Adresse de l'édifice

Armes (place-d')

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

1ère moitié 12e siècle ; 15e siècle ; 16e siècle

Description historique

Bien que les articles abondent pour évoquer l'abbaye clunisienne et son église, peu de cas a été fait du clocher. En effet, comme la plus part des clochers du département de l'Ain, celui de Saint-Michel a été abattu à la Révolution et reconstruit ultérieurement. Le préfet Antoine-Louis Albitte (1750-1812), avocat rouannais devenu préfet de l'Ain a scrupuleusement organisé le démantèlement des tours et remparts ainsi que la démolition des clochers du département. Le 6 avril 1794, les commissaires du district de Nantua sont nommés pour la surveillance de la démolition. En effet, des commissaires étaient nommés dans les secteurs où la population se montrait récalcitrante. Après l'interdiction des pratiques religieuses qui dura 12 ans, il n'a pas été possible de savoir dans quel état se trouvait l'abbatiale et si une couverture avait été installée pour préserver l'édifice au niveau de la croisée du transept. Le 2 mai 1845, la commune de Nantua lance un appel d'offre dans la presse pour la reconstruction du clocher. Le chantier ne semble pas débuter pas avant 1849 et s'achève en 1850. L'architecte est Xavier Meunier, architecte départemental, il œuvre dans le département principalement au cours du 2e quart du XIXe siècle. Les nécessités du moment le spécialisent dans la reconstruction des églises partiellement ou totalement dégradées de son département. Le sculpteur, Antoine Regembal (1796- 1853) est mieux connu, mais surtout pour son rôle d'opposant à la monarchie de Juillet et son titre de député de l'Ain entre 1848 et 1849. Il réalise dans l'église le baptistère et les sculptures du clocher. L'entrepreneur est un certain Louis ou Charles-Louis Vavre dont le nom est mentionné à plusieurs reprises pour des reconstructions d'églises ou de clochers dans le département.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Pierre calcaire

Matériaux de la couverture

Tuiles plates

Commentaire descriptif de l'édifice

Construit dans un style néo-roman ou néo-byzantin, le nouveau clocher occupe un espace extrêmement contraint, notamment pour l'espace réservé à l'escalier. L'accès à l'escalier se fait par une ouverture jouxtant la porte de la sacristie ouverte dans le bas-côté sud.. Après une circulation dans un escalier engainé, un escalier en vis au diamètre réduit prend le relais jusqu'au premier niveau du clocher. Cet escalier en vis est abrité par une tour en saillie située dans l'angle sud-ouest contre le corps principal du clocher Le clocher s'élève de trois niveaux plus la flèche au-dessus de la croisé du transept, il a un plan octogonal. Les cloches se trouvent dans une chambre sous la flèche, pièce équipée de petites baies cintrées obturées par des abassons. La chambre inférieure où se trouvent de plus larges abassons est vide. Dans cette salle où aboutie l'escalier que se trouve une plaque rappelant le nom des trois acteurs principaux de la constructions. Le niveau inférieur ou niveau à usage fonctionnel couvre la coupole du transept, il est éclairé par quatre baies cintrées. Depuis l'extérieur, les deux derniers niveaux sont ouverts par des baies cintrées. Elles forment arcades alternant par deux ou trois au dernier niveau et par une ou deux au niveau inférieur. Elles sont encadrées de colonnes et surmontées de sculptures aux motifs géométriques. A l'intérieur de l'église, sur le sol au niveau des deux premières travées de la nef notamment, se trouvent les traces du plan du clocher gravés dans les dalles de pierre. D'autres motifs liés aux décors du clocher sont également lisibles dans la nef, des ébauches des motifs des sculptures extérieures. L'aspect du clocher ne jure pas avec l'architecture plus ancienne de l'abbatiale, son intégration au bâtiment n'a pas vraisemblablement pas nécessité de démolition supplémentaire qui aurait pu affecter le transept ou la nef.

Protection et label

Nature de la protection de l'édifice

Classé M.H. partiellement ; inscrit M.H. partiellement ; protection totale

Date et niveau de protection de l'édifice

1907/04/26 : classé MH ; 2015/01/12 : inscrit MH

Précision sur la protection de l'édifice

Eglise Saint-Michel, à l'exclusion du clocher : classement par arrêté du 26 avril 1907 ; Le clocher de l'église Saint-Michel, située place d'Armes, cadastrée section AD parcelle n° 237 : inscription par arrêté du 12 janvier 2015

Nature de l'acte de protection

Arrêté

Référence aux objets conservés

PM01000282 ; PM01000288 ; PM01000541 ; PM01001983 ; PM01001977 ; PM01002001 ; PM01002638 ; PM01000284 ; PM01001979 ; PM01001986 ; PM01001988 ; PM01001998 ; PM01002740 ; PM01001978 ; PM01001982 ; PM01000283 ; PM01000285 ; PM01001985 ; PM01000388 ; PM01001974 ; PM01001975 ; PM01001980 ; PM01001981 ; PM01001984 ; PM01001987

Intérêt de l'édifice

A signaler

Observations concernant la protection de l'édifice

Liste JO du 18 avril 1914

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Références documentaires

Date de rédaction de la notice

1992

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier de protection

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