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Plateforme ouverte du patrimoine

Usine des eaux

Désignation

Dénomination de l'édifice

Établissement des eaux

Titre courant

Usine des eaux

Localisation

Localisation

Auvergne-Rhône-Alpes ; Rhône (69) ; Caluire-et-Cuire ; 30 chemin de Wette-Fays

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Rhône-Alpes

Adresse de l'édifice

Wette-Fays (chemin de) 30

Références cadastrales

AV 31, 45

Nom du cours d'eau traversant ou bordant l'édifice

Rhône (le)

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

3e quart 19e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1854

Auteur de l'édifice

Description historique

Usine construite en 1854 par l'ingénieur Aristide Dumont, pour la Compagnie Générale des Eaux à qui la ville de Lyon avait confié le monopole de distribution. L'ensemble de l'usine et du réseau de distribution est mis en fonctionnement en 1857. Les trois pompes de Cornouailles, qui fonctionnaient à la vapeur et qui servaient à pomper et à refouler l'eau du Rhône, seront utilisées jusqu'en 1910. Deux pompes sont démontées en 1938. Une seule a été conservée, c'est le dernier engin de ce type subsistant en France et l'unique témoin de cette technique. L'usine des eaux de Saint-Clair, sur la rive droite du Rhône, formait à l'origine un véritable complexe dont subsistent : 1/ les bassins de bas service et de filtration, permettant le captage, la circulation et la filtration des eaux du Rhône (ce sont de vastes caves, soutenues par des piliers, qui ne sont plus utilisées depuis 1976, mais auxquelles on peut encore accéder) ; 2/ l'usine des eaux proprement dite, bâtiment aux dimensions peu imposantes, de style néo-classique, composé d'un corps central à deux niveaux et de deux ailes symétriques dans le même alignement. La machine de Cornouailles que l'usine conserve, a été construite au Creusot par Schneider. C'est un ensemble gigantesque s'étageant sur 13 mètres de hauteur. Le balancier en fonte a la forme d'une navette de 7 mètres de long, pesant 35 tonnes, et calé par des poutres. Il est relié d'un côté à la pompe et de l'autre à un piston qui a 1 mètre de diamètre et avait une course de 2, 5 mètres. Cette machine avait une force de 175 cv ; il y avait entre 6 à 10 coups de piston par minute, chacun des coups refoulant 2 mètres cubes d'eau. La machine est en acier et les coussinets en bronze.

Protection et label

Nature de la protection de l'édifice

Classé MH partiellement ; inscrit MH partiellement ; protection totale

Date et niveau de protection de l'édifice

1988/11/03 : inscrit MH ; 1991/03/22 : classé MH

Précision sur la protection de l'édifice

Bâtiment qui abrite la pompe à eau, bassin de bas-service et bassins filtrants (cad. AV 31, 45) : inscription par arrêté du 3 novembre 1988 - Machine à vapeur, dite de Cornouailles (cad. AV 31) : classement par arrêté du 22 mars 1991

Nature de l'acte de protection

Arrêté

Intérêt de l'édifice

A signaler

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la communauté urbaine

Précisions sur le statut juridique du propriétaire

Propriété de la communauté urbaine du Grand Lyon

Références documentaires

Date de rédaction de la notice

1992

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier de protection

1/7
Façade principale, sur rue.
Façade principale, sur rue.
© Monuments historiques
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Bâtiment annexe, façade avec fronton monumental.
Bâtiment annexe, façade avec fronton monumental.
© Monuments historiques
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Façade principale, sur rue, entrée.
Façade principale, sur rue, entrée.
© Monuments historiques
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Façade postérieure, terrasse.
Façade postérieure, terrasse.
© Monuments historiques
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Pompe de Cornouailles, détail canalisation.
Pompe de Cornouailles, détail canalisation.
© Monuments historiques
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Façade principale, sur rue, côté gauche.
Façade principale, sur rue, côté gauche.
© Monuments historiques
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Façade postérieure.
Façade postérieure.
© Monuments historiques
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