Demeure
Villa Ile-de-France ou villa Ephrussi-de-Rothschild
Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Alpes-Maritimes (06) ; Saint-Jean-Cap-Ferrat ; avenue Ephrussi-de-Rothschild
Ephrussi-de-Rothschild (avenue)
1993 AB 45, 46
1er quart 20e siècle
1911
Rothschild Béatrice de (maître d'ouvrage) ; Ephrussi Maurice (maître d'ouvrage)
Propriété située sur l'isthme rattachant le cap Ferrat à la côte, acquise en 1905 par Béatrice de Rothschild (1859-1934) , fille d'Alphonse de Rothschild, régent de la Banque de France, et épouse de Maurice Ephrussi. Disposant d'une immense fortune, elle fait construire, de 1911 à 1912 une villa de plan massé autour d'un patio central couvert. Enduite d'un crépi rose et blanc, et témoignant d'influences toscanes, lombardes, vénitiennes et espagnoles, ce palazzino italien est essentiellement l'oeuvre de sa commanditaire, mais celle-ci fait appel à de nombreux architectes, dont le parisien Edouard Niermans. L'architecte niçois Aaron Messiah est finalement le maître d'oeuvre des travaux. Le nom donné à la villa est celui d'un paquebot transatlantique sur lequel Béatrice de Rothschild avait voyagé. Les jardins de styles différents (espagnol, florentin, japonais, exotique, anglais et provençal) sont attribués aux architectes-paysagistes Achille Duchêne et Harold Peto. Léguée à l'Académie des Beaux-Arts de l'Institut de France en 1934, la villa est ouverte au public en 1937. Quelques travaux y sont exécutés par le premier conservateur, l'architecte Albert Tournaire. Le musée rassemble les collections d'oeuvres d'art de Béatrice de Rothschild et de son mari, provenant de leurs propriétés parisienne et monégasque. La villa est un témoignage exceptionnel de la Belle Epoque.
Classé MH
1996/09/03 : classé MH
La villa et ses jardins (cad. AB 45, 46) : classement par arrêté du 3 septembre 1996
Arrêté
À signaler
Inscription 23 06 1993 (arrêté) annulée.
Propriété privée
Propriété de l'Institut de France (Académie des Beaux-Arts)
© Monuments historiques. Cette notice reprend intégralement les termes de l’arrêté de protection au titre des Monuments historiques. Elle répond à l’obligation réglementaire du ministère de la Culture d’établir la liste générale des édifices protégés (art. R. 621-80 du Code du patrimoine). Elle est donc opposable et fait foi juridiquement. Aucune copie numérique ou papier ne sera fournie par courrier ni courriel. Le dossier de protection complet et l’arrêté sont consultables uniquement sur place, dans la salle de lecture de la Médiathèque du patrimoine et de la photographie (MPP), à Charenton-le-Pont (Val-de-Marne).
1993
Dossier de protection