Filature ; tissage ; usine d'apprêt des étoffes
Filature, tissage et usine d'apprêt des étoffes de laine Petou, puis Sevestre, puis Bellest, puis Bellest Clarenson et Lebret SA, puis Clarenson.
Normandie ; Seine-Maritime (76) ; Elbeuf ; 2 rue aux Boeufs ; 2bis rue des Echelettes
Anciennement région de : Haute-Normandie
Boeufs (rue aux) 2 ; Echelettes (rue des) 2bis
1982 AH 80
2e moitié 18e siècle ; 1er quart 19e siècle ; 2e quart 19e siècle ; 3e quart 19e siècle
La construction de cette fabrique de drap de laine remonte au 18e siècle. Le bâtiment en pan de bois qui subsiste aujourd'hui, long de dix-huit travées, ne correspond qu'aux trois-quarts de l'édifice initial. Au début du 19e siècle, pour les besoins de la production, l'atelier est surélevé d'un troisième étage et d'un grenier-étente. L'usine est alors la propriété de Georges-Paul Petou, manufacturier originaire de Louviers, qui devient maire d'Elbeuf en 1823. Vers 1840, une machine à vapeur de 20 ch est installée dans la partie est du bâtiment. Une cheminée en brique, symbole de cette nouvelle étape, est encore visible. En 1853, quand Edmond Bellest reprend l'usine, 200 ouvriers y travaillent. En 1880, son successeur, Henri Bellest, s'associe à MM. Clarenson et Lebret. Sous leur influence, l'activité, cantonnée jusqu'alors à la fabrication d'articles unis, est réorientée vers la production de tissus dit nouveautés. A partir de 1918, Clarenson reste seul à la tête de l'usine, jusqu'à sa fermeture en avril 1961. La partie ouest du bâtiment a fait l'objet d'une reconversion en logements, peu satisfaisante. La partie est de l'usine, inscrite sur l'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques, est en cours de réhabilitation.
Établissement industriel désaffecté
Inscrit MH partiellement
1994/01/13 : inscrit MH partiellement
Bâtiment et cheminée de l'ancienne manufacture, à l'exclusion de la partie réhabilitée (cad. AH 80) : inscription par arrêté du 13 janvier 1994
Arrêté
Propriété privée
Copropriété
(c) Monuments historiques. Cette notice reprend intégralement les termes de l’arrêté de protection au titre des Monuments historiques. Elle répond à l’obligation réglementaire du ministère de la Culture d’établir la liste générale des édifices protégés (art. R. 621-80 du Code du patrimoine). Elle est donc opposable et fait foi juridiquement. Aucune copie numérique ou papier ne sera fournie par courrier ni courriel. Le dossier de protection complet et l’arrêté sont consultables uniquement sur place, dans la salle de lecture de la Médiathèque du patrimoine et de la photographie (MPP), à Charenton-le-Pont (Val-de-Marne).
1994
Dossier de protection