Maison
Villa Saraléguinéa
Nouvelle-Aquitaine ; Pyrénées-Atlantiques (64) ; Guéthary ; avenue du Général-de-Gaulle
Anciennement région de : Aquitaine
Général-de-Gaulle (avenue du)
AB 168, 170
1er quart 20e siècle
1909
La villa Saraléguinéa (du patronyme de l'épouse du commanditaire de l'édifice) d'architecture régionaliste occupe une emplacement privilégié, ayant vue sur la mer au nord-ouest et la montagne au sud-est. Elle fut construite en 1909 par François Joseph Cazalis pour Jacques dit Hippolyte Lesca qui fit fortune en Amérique du Sud. L'édifice mêle éléments classiques et références néo-labourdines. Le plan distingue à l'ouest les espaces à vivre ; à l'est, accolées aux premiers, les parties destinées à la maintenance de la maison et réservées aux domestiques et aux services. A l'ouest, le rez-de-chaussée est réservé aux pièces de réception qui ont reçu un décor de boiseries néo-Louis XVI. La chambre du propriétaire est située au premier étage tandis que celles réservées aux invités sont installées au deuxième. Le sous-sol contient les installations nécessaires au confort de la maison (buanderie, chaufferie, caves...). L'escalier intérieur est affirmé sur la façade sud par un donjon en légère saillie et posé en encorbellement sur deux trompes portant des inscriptions basques. L'entrée reprend une disposition d'inspiration basse-navarraise. La maison était placé au milieu d'un parc qui avait été dessiné par les frères Gelos et dont il ne subsisterait que le tracé d'une allée en courbe devant le mur de la terrasse et quelques lauriers taillés.
Peinture ; menuiserie ; décor stuqué
Inscrit MH partiellement
1994/12/30 : inscrit MH partiellement
Façades et toitures de la villa Saraléguinéa, ainsi que son portail d'entrée ; façades et toitures de son ancienne conciergerie, devenue villa Ihintza, à l'exception de son adjonction contemporaine (cad. AB 170, 168) : inscription par arrêté du 30 décembre 1994
Arrêté
La villa est en partie occupée par le musée de Guéthary qui conserve des oeuvres du comte Swiecinsky, l'autre partie restant une copropriété privée.
Propriété privée ; propriété de la commune
(c) Monuments historiques. Cette notice reprend intégralement les termes de l’arrêté de protection au titre des Monuments historiques. Elle répond à l’obligation réglementaire du ministère de la Culture d’établir la liste générale des édifices protégés (art. R. 621-80 du Code du patrimoine). Elle est donc opposable et fait foi juridiquement. Aucune copie numérique ou papier ne sera fournie par courrier ni courriel. Le dossier de protection complet et l’arrêté sont consultables uniquement sur place, dans la salle de lecture de la Médiathèque du patrimoine et de la photographie (MPP), à Charenton-le-Pont (Val-de-Marne).
1994
Dossier de protection