Maison forte ; château
Château de Séjallières
Auvergne-Rhône-Alpes ; Haute-Loire (43) ; Saint-Jean-Lachalm
Anciennement région de : Auvergne
E 499, 500
15e siècle
Maison forte du 15e siècle, modifiée plusieurs fois postérieurement, caractéristique des maisons-fortes vellaves de la fin du Moyen-Age. Son histoire est liée aux seigneurs d'Agrain qui s'efforcèrent de détenir des châteaux occupant les flancs du plateau dominant l'Allier, position stratégique. Séjallières forma, comme Prunet, une coseigneurie. Les sires de Prunet se prétendirent, au 14e siècle, seigneurs de Séjallières, jusqu'à ce que Louis de Goys réunisse les deux maisons par mariage au 16e siècle. L'autre partie de la seigneurie dépendait, au 13e siècle, des seigneurs de Montlaur. En 1508, les seigneurs d'Agrain firent momentanément saisie féodale du château. Cette part resta au 16e siècle aux barons d'Agrain dont une branche s'intitule, au 18e siècle, Agrain de Séjallières. La maison adoptait, à l'origine, un plan en L, complété probablement de manière plus récente par un bâtiment en retour plus élevé au nord-ouest. Le corps de bâtiment servant de grange est accessible d'une part au rez-de-chaussée par une porte à arc appareillé donnant accès à l'écurie ; d'autre part au premier niveau par une montée en plan incliné aboutissant à la grange. Sur l'angle ouest, une tour carrée se trouve légèrement en avancée au sud et à l'est. Le corps de logis servant d'habitation est en retour sur la vallée. L'aile nord-ouest a probablement subi de grosses modifications. D'abord de plan sensiblement carré, elle aurait été prolongée du côté sud pour aboutir à une situation symétrique à celle de l'aile principale d'habitation.
Inscrit MH
1995/02/13 : inscrit MH
Château (cad. E 499, 500) : inscription par arrêté du 13 février 1995
Arrêté
Propriété privée
(c) Monuments historiques. Cette notice reprend intégralement les termes de l’arrêté de protection au titre des Monuments historiques. Elle répond à l’obligation réglementaire du ministère de la Culture d’établir la liste générale des édifices protégés (art. R. 621-80 du Code du patrimoine). Elle est donc opposable et fait foi juridiquement. Aucune copie numérique ou papier ne sera fournie par courrier ni courriel. Le dossier de protection complet et l’arrêté sont consultables uniquement sur place, dans la salle de lecture de la Médiathèque du patrimoine et de la photographie (MPP), à Charenton-le-Pont (Val-de-Marne).
1995
Dossier de protection