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Plateforme ouverte du patrimoine

Chapelle Sainte-Madeleine

Désignation

Dénomination de l'édifice

Chapelle

Titre courant

Chapelle Sainte-Madeleine

Localisation

Localisation

Auvergne-Rhône-Alpes ; Ain (01) ; Bourg-en-Bresse ; 13 avenue de la Victoire ; rue Paul-Bert

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Rhône-Alpes

Adresse de l'édifice

Victoire (avenue de la) 13 ; Paul-Bert (rue)

Références cadastrales

AM 289

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

2e quart 20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1933 ; 1934: l'abside, les chapelle rayonnantes et la croisée du transept ; 1935 : la nef, les bas-côtés et la façade sur rue

Description historique

L'hospice Sainte-Madeleine de Bourg-en-Bresse pour les femmes aliénées, tenu par la Congrégation des Sœurs de Saint-Joseph, s'implante sur le site actuel à partir de 1826. Il accueille alors 70 patientes internées, confiées à 10 religieuses et un médecin, le Dr Antoine Peloux. La distribution actuelle du site s'est largement figée vers 1879, même si plusieurs bâtiments sont postérieurs. Ce site se compose du « château », ou pensionnat Sainte-Marie, qui accueillait les familles des patientes désargentées. Les bâtiments d'accueil et de traitement des malades se répartissent sur le pourtour du périmètre, dégageant au centre un vaste parc, anciennement partiellement mis en culture par les malades elles-mêmes. L'architecture de l'hospice est de type pavillonnaire, afin de séparer les malades en fonction de leur degré d'autonomie. Le bâtiment implanté au milieu du parc et réservé à la formation des infirmiers a été édifié par le fils de Georges Curtelin (il accueille aujourd'hui des services du Conseil Général de l'Ain). La première chapelle, dédiée à Sainte-Madeleine, est construite en 1828. Une seconde chapelle est édifiée en 1839, sur laquelle on ne dispose que d'une documentation limitée. Devenue trop petite pour un établissement qui s'agrandit et accueille, en 1884, 579 aliénées, et près de 1000 vers 1900, la décision d'élever une nouvelle chapelle est prise par la supérieure, Mère Angélique, qui décède en 1902 sans avoir pu mettre à exécution son projet, lequel ne sera réalisé qu'en 1933-1935. Le chantier est alors confié par la nouvelle supérieure, Mère Ambroise, à l'architecte lyonnais Georges Curtelin (1899-1968). Les cloches du carillon sont bénies le 18 mars 1934 par Mgr Virgile Béguin, évêque de Belley. La chapelle est bénite et consacrée le 24 octobre 1935 par Mgr Amédée Maisonobe (1882- 1954), nouvel évêque de Belley. A cette occasion, la presse se félicite de l'originalité de cet édifice, au « plan inspiré d'art moderne, très élégant, admirablement éclairé et dont l'ornementation pieuse est unifiée par le meilleur goût »8. Le Nouvelliste de Lyon écrit : « Les siècles antérieurs ont produit les basiliques romanes puissantes et les sveltes voûtes gothiques. Notre siècle, qui lui aussi aime la clarté et la simplicité, est bien capable de produire d'autres chefs-d’œuvre. »

Description

Commentaire descriptif de l'édifice

Une nef divisée en un vaisseau central et deux collatéraux de moindre hauteur, pas de transept et un chœur profond entouré de ce que l'on peut supposer avoir été déjà au XIXe siècle des chapelles rayonnantes dédiées à l'accueil des malades. Les nouvelles chapelles rayonnantes créées par Curtelin sont plus grandes, et le nouveau chœur gagne en élévation. L'abside est devenue polygonale, et s'ouvre sur sept chapelles rayonnantes couvertes de toits plats percés de verrières. Le chœur liturgique est de la sorte divisé en deux parties ; le premier espace est réservé aux Sœurs de Saint-Joseph, l'autre accueille les malades, placées pendant les offices dans les chapelles entourant le chœur, originellement fermées par des grilles (déposées et partiellement réutilisées), ont été murées dans les années 1960, pour être aménagées en bureaux et en salles de réunion. La nouvelle chapelle Sainte-Madeleine prend place entre deux bâtiments antérieurs, accueillant les malades. Un porche au nord-ouest permet la circulation entre le boulevard Paul Bert et le parc de l'asile. Ce porche préexistait ; Georges Curtelin réaménage le rez-de-chaussée côté chapelle pour installer la sacristie, et travaille d'une façon particulièrement soignée le raccordement entre le bâtiment ancien et la chapelle. Au nord-est, un passage est aménagé entre la chapelle et une colonnade appuyée contre le bâtiment plus ancien.

Protection et label

Nature de la protection de l'édifice

Inscrit MH

Date et niveau de protection de l'édifice

2013/10/22 : inscrit MH

Précision sur la protection de l'édifice

La chapelle en totalité (située dans l'ancien tènement hospitalier sis 13, avenue de la Victoire, et édifiée en bordure immédiate de la rue Paul-Bert qui en permet l'accès et sur une partie de la parcelle AM 289) : inscription par arrêté du 22 octobre 2013

Nature de l'acte de protection

Arrêté

Référence aux objets conservés

PM01000586 ; PM01000593 ; PM01000597 ; PM01000598 ; PM01000611 ; PM01000618 ; PM01000627 ; PM01000608 ; PM01000587 ; PM01000599 ; PM01000615 ; PM01000617 ; PM01000602 ; PM01000609 ; PM01000622 ; PM01000624 ; PM01000603 ; PM01000606 ; PM01000628 ; PM01000588 ; PM01000616 ; PM01000619 ; PM01000623 ; PM01000626 ; PM01000605 ; PM01000610 ; PM01000612 ; PM01000590 ; PM01000613 ; PM01000589 ; PM01000596 ; PM01000604 ; PM01000591 ; PM01000600 ; PM01000601 ; PM01000621 ; PM01000625 ; PM01000607 ; PM01000620 ; PM01000592 ; PM01000594 ; PM01000595 ; PM01000614

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété du département

Références documentaires

Date de rédaction de la notice

2013

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier de protection

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