Église
Eglise Sainte-Eugénie
Hauts-de-France ; Aisne (02) ; Soissons ; place de Finfe
Anciennement région de : Picardie
Finfe (place de)
CO 143
4e quart 19e siècle ; 2e quart 20e siècle ; 3e quart 20e siècle
1879 ; 1932 ; 1956
L'église Sainte Eugénie, située au coeur du quartier de la gare, doit sa construction au legs que la comtesse de Finfe fait à la ville pour l'installation d'une fontaine, l'édification de deux écoles primaires et de l'église. Les travaux, confiés à l'architecte-voyer Casimir Truchy, débutent en 1879 et s'achèvent en 1881. Conformément au souhait de la donatrice, l'architecte ne s'est pas inspiré du style néo-gothique mais d'un style romano-byzantin qui apparente l'édifice à la cathédrale Sainte-Marie-Majeure de Marseille. Endommagée au cours des deux guerres mondiales, l'église a toujours été restaurée à l'identique. Quelques modifications intérieures ont néanmoins été introduites dans le courant du 20e siècle pour répondre aux modifications de la liturgie et pour améliorer le confort. Les destructions de la Première guerre mondiale ont permis la création et la pose d'un ensemble de verrières figurées, réalisées de 1932 à 1938 selon une technique nouvelle, unissant des dalles de verre retaillées et un réseau de ciment. Ces oeuvres, créées par le maître verrier Auguste Labouret, ont été partiellement détruites en décembre 1944, puis remplacées en 1956 et 1957 par de nouvelles créations du même artiste. C'est pour ses vitraux que l'église, dont l'architecture est caractéristique de l'éclectisme pratiqué dans la seconde moitié du 19e siècle, est protégée.
Vitrail ; sculpture
Inscrit MH
2005/07/29 : inscrit MH
L'église en totalité (cad. CO 143) : inscription par arrêté du 29 juillet 2005
Arrêté
Propriété de la commune
© Monuments historiques, 2005. Cette notice reprend intégralement les termes de l’arrêté de protection au titre des Monuments historiques. Elle répond à l’obligation réglementaire du ministère de la Culture d’établir la liste générale des édifices protégés (art. R. 621-80 du Code du patrimoine). Elle est donc opposable et fait foi juridiquement. Aucune copie numérique ou papier ne sera fournie par courrier ni courriel. Le dossier de protection complet et l’arrêté sont consultables uniquement sur place, dans la salle de lecture de la Médiathèque du patrimoine et de la photographie (MPP), à Charenton-le-Pont (Val-de-Marne).
2005
Dossier de protection