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Plateforme ouverte du patrimoine

Chapelle de pénitents noirs Sainte-Julienne de Forville

Désignation

Dénomination de l'édifice

Chapelle

Genre du destinataire

De pénitents

Titre courant

Chapelle de pénitents noirs Sainte-Julienne de Forville

Localisation

Localisation

Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Hautes-Alpes (05) ; Briançon ; 39 chemin de Forville

Adresse de l'édifice

Forville (chemin de) 39

Références cadastrales

AC 121

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

17e siècle ; 18e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1688 ; 1749 ; 1801

Description historique

On ignore la date de fondation mais la chapelle est attestée dans un testament de 1647. Georges Gallice, maître serrurier des Forville et membre de la confrérie <I>lègue à la chapelle la somme compétente pour le salaire des maîtres maçons qui travailleront à faire la voûte à quatre carreaux au dessus de l'autel et choeur de ladite chapelle.</I>Vingt ans plus tard en 1687, l'archevêque interdit l'accès à la chapelle <I>jusques à ce qu'elle soit réparée attendu qu'elle menace une ruine évidente.</I>Cette ordonnance prévoit une contribution pour chaque maison du village et chaque habitant, ainsi que des jours de corvées pour la reconstruction de la chapelle. Les habitants de Forville s'y emploient rapidement puisqu'un prix fait et sa quittance en date de 1688 confirment la reconstruction complète de la chapelle par le maître-maçon de la ville Pierre Esquinabo et Jacques et Jean Anisot, maçons du Val d'Aoste. En 1689, la nouvelle chapelle est consacrée. La confrérie de Forville a renouvelé ses statuts en 1786 (livre de compte). Elle comptait alors 17 membres dont l'activité était axée essentiellement sur le service funèbre des habitants du hameau et à l'entretien de la chapelle. Un prix fait acté en 1776 prévoit la réfection de la couverture et la charpente en mélèze du sanctuaire. Ce détail peut laisser penser que la toiture unique actuelle n'est pas dans sa configuration d'origine. En 1819, la couverture est remplacée par une couverture en lauze. La datation des travaux successifs est permise par deux chronogrammes : 1749 sur la serrure de la porte d'entrée et 1801 sur la charpente de l'avant-toit. Un cadran solaire (repeint au 19e s.) orne la partie droite du pignon ouest. La présence d'un cadran solaire est liée à une exigence épiscopale. L'archevêque d'Embrun ordonne en 1677 <I>à chaque église paroissiale, il devait y avoir pour régler les offices, une horloge ou à tout le moins un cadran solaire.</I> Ceci confirme que la chapelle a servi également d'église paroissiale en raison de la distance du hameau avec la ville. 1798 : blanchiment de la voûte. 1799 : blanchiment de la tribune. 1819 : sol pavé en pierre puis changé pour un plancher en mélèze en 1855 (actuellement en béton). La chapelle de Forville abrite la dernière confrérie qui existe encore sur la commune sous le nom de confrérie de Saint Etienne, attestée depuis 1877. L'appellation de pénitents noirs disparaît complètement des livres de comptes en 1895.

Description

Commentaire descriptif de l'édifice

La chapelle est isolée, comme fréquemment en milieu rural. Le cadastre de 1841 indique qu'elle appartient à la commune à cette date. La chapelle de plan rectangulaire s'ouvre sur une place dégagée. Son pignon formant la façade principale est protégée des intempéries par un avant-toit. Il est surmonté d'un clocheton à arcade en pierre qui abrite une cloche unique. La façade latérale sud présente des baies superposées permettant l'éclairage simultané de la partie basse de la nef et de la tribune, à ce niveaux les ouvertures ont été agrandies. Les baies inférieures ont gardé une menuiserie ancienne. Le mur gouttereau nord est aveugle. Il est adossé à un massif de maçonnerie qui abrite un escalier droit ajouté en 1825 pour desservir la tribune.

Technique du décor des immeubles par nature

Menuiserie ; peinture

Protection et label

Nature de la protection de l'édifice

Inscrit MH

Date et niveau de protection de l'édifice

2015/03/24 : inscrit MH

Précision sur la protection de l'édifice

La chapelle de pénitents de Forville, sise 39, chemin de Forville, en totalité (cad. AC 121) : inscription par arrêté du 24 mars 2015.

Nature de l'acte de protection

Arrêté

Observations concernant la protection de l'édifice

Objets mobiliers protégés. Grand intérêt du décor porté qui se révèle comme un succédané à la peinture murale pour des raisons de durabilité ou de commodité. Inquiétudes concernant l'état de conservation du décor de la lunette. Hormis les chapelles de La Grave ou de Montmorin, il existe très peu d'exemples de décor porté dans le département sur le thème des pénitents comparable à celui-ci.

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Références documentaires

Date de rédaction de la notice

2015

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier de protection

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Vue depuis le sud.
Vue depuis le sud.
© Monuments historiques
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Vue depuis le sud.
Vue depuis le sud.
© Monuments historiques
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Extérieur, mur ouest.
Extérieur, mur ouest.
© Monuments historiques
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