Monument aux morts
Monument aux morts de la guerre de 1914-1918, dit aussi Monument du Sublime Réveil ou monument d'Eugène Piron
Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Bouches-du-Rhône (13) ; Salon-de-Provence ; cimetière Saint-Roch
Cimetière Saint-Roch
AH 1
1er quart 20e siècle
1925
Le site du cimetière présentait la particularité topographique d'être limité par une grande falaise contre laquelle le monument est adossé et creusé. Marius Conte-Devolx, banquier du Crédit commercial de France, fait construire un caveau au pied de la falaise pour y enterrer les dépouilles de morts de la Grande guerre. La présence de ce caveau facilite le choix de l'emplacement pour le monument dont le concours est lancé en 1923 par le banquier. Le sculpteur Eugène Piron est sélectionné en 1924. L'inauguration a lieu le 11 novembre 1925. Un parvis dont l'accès se fait par une longue marche, mène au monument. Ce parvis est délimité par deux alignements de cyprès. Il est constitué d'une brèche taillée dans la falaise, auparavant bordée sur toute sa longueur de chapelles et de monuments funéraires qui ont été remplacés par le monument. Ce dernier prend la forme d'une brèche trapézoïdale. Au centre est représenté le clairon du sublime réveil, tourné vers l'intérieur de la falaise. En ronde-bosse, il porte tous les attributs du Poilu (casque, vareuse, sac en bandoulière, gourde, guêtres, chaussures, bandes molletières, fusil). De part et d'autre, deux groupes de poilus sortent du rocher, représentés de manière évanescente, comme les mânes des défunts. En bas, un amoncellement de blocs épars porte les noms des morts de 14-18. Au sommet de la falaise est gravée la dédicace " A nos morts, 1914-1918 ".
Sculpture
Classé MH
2011/09/13 : classé MH
Le Monument aux morts en totalité (cad. AH 1) : classement par arrêté du 13 septembre 2011
Arrêté
Inscription 22 02 2010 (Monument aux morts en totalité) (arrêté) annulée.
Propriété de la commune
© Monuments historiques. Cette notice reprend intégralement les termes de l’arrêté de protection au titre des Monuments historiques. Elle répond à l’obligation réglementaire du ministère de la Culture d’établir la liste générale des édifices protégés (art. R. 621-80 du Code du patrimoine). Elle est donc opposable et fait foi juridiquement. Aucune copie numérique ou papier ne sera fournie par courrier ni courriel. Le dossier de protection complet et l’arrêté sont consultables uniquement sur place, dans la salle de lecture de la Médiathèque du patrimoine et de la photographie (MPP), à Charenton-le-Pont (Val-de-Marne).
2010
Dossier de protection