Prieuré ; site archéologique
De fontevristes
Prieuré Notre-Dame de Longefont
Centre-Val de Loire ; Indre (36) ; Oulches
Anciennement région de : Centre
H 191, 192, 194, 195, 200, 201
12e siècle
Prieuré féminin dépendant de Fontevraud, fondé dans les années 1110, sur des terres données par le seigneur voisin de Cors. Aucun vestige architectural ne semble remonter à cette période d'installation. L'élément le plus ancien du site est l'église qui semble postérieure à 1140. Le plan du monastère est un trapèze dont l'église occupe le côté sud. Elle se composait d'une nef unique et d'un choeur terminé par une abside en hémicycle. Les ailes est et nord des bâtiments claustraux ainsi que l'extrémité occidentale de l'église furent rasées après la vente du monastère comme bien national. Vers 1830, une partie de l'édifice s'effondre. L'ensemble des chapiteaux romans sculptés a été conservé. Le mur subsistant de l'aile orientale des bâtiments claustraux, largement remonté au 19e siècle, semble dater de l'époque gothique. Cette aile, occupée par la salle capitulaire et le dortoir, se terminait, au nord, par un pavillon dont le rez-de-chaussée était occupé par la salle de communauté. En 1702, un logis prieural a été construit à l'emplacement de l'aile ouest. Hors clôture, la maison dite " du confesseur " ou " de l'aumônier ", a été construite entre 1654 et 1702 pour le chapelain des religieuses. Elle a été remaniée dans les années 1890 pour le poète et bibliophile Prosper Blanchemain. Les bâtiments d'exploitation s'étendaient au sud-ouest des bâtiments conventuels. Un moulin à blé a été installé sur la rive gauche de la Creuse, en aval du monastère.
Sculpture
Vestiges
Inscrit MH
2007/02/22 : inscrit MH
Tous les vestiges en élévation et les sols de l'ancien prieuré (cad. H 191, 192, 194, lieudit Le Clos ; 195, 200, 201, lieudit Longefont) : inscription par arrêté du 22 février 2007
Arrêté
Propriété privée
© Monuments historiques. Cette notice reprend intégralement les termes de l’arrêté de protection au titre des Monuments historiques. Elle répond à l’obligation réglementaire du ministère de la Culture d’établir la liste générale des édifices protégés (art. R. 621-80 du Code du patrimoine). Elle est donc opposable et fait foi juridiquement. Aucune copie numérique ou papier ne sera fournie par courrier ni courriel. Le dossier de protection complet et l’arrêté sont consultables uniquement sur place, dans la salle de lecture de la Médiathèque du patrimoine et de la photographie (MPP), à Charenton-le-Pont (Val-de-Marne).
2007
Dossier de protection