Monument
Monument aux Cinquante Otages
Pays de la Loire ; Loire-Atlantique (44) ; Nantes ; esplanade Cinq-Communes-Compagnon-de-la-Libération
Cinq-Communes-Compagnon-de-la-Libération (esplanade)
Non cadastré
20e siècle
1952
Inauguré le 22 octobre 1952, le monument aux Cinquante Otages a été élevé à la mémoire d'otages fusillés par les allemands pendant la Seconde Guerre mondiale. Le 20 octobre 1941, un commando de résistants communistes abat Karl Hotz, Feldkommandant des forces d'occupation nazies. Marcel Bourdarias et Spartaco Guisco sont arrêtés, torturés et exécutés le 17 avril 1942 au Mont-Valérien. Quant à Gilbert Brustlein, il parvient à fuir. En mesures de représailles, les autorités allemandes ordonnent l'exécution de 50 otages. Entre le 20 et le 22 octobre 1941, 27 otages sont exécutés à Châteaubriand, dont le jeune Guy Môquet, 16 à Nantes et 5 au Mont-Valérien. Par décret du 11 novembre 1941, le général de Gaulle fait de Nantes la première ville « Compagnon de la Libération ». En 1944, le conseil municipal prend la décision de dénommer le nouveau boulevard créé par le comblement de l'Erdre, « Cours des Cinquante Otages ». A son extrémité est érigé le monument commémoratif aux cinquante otages. Oeuvre de l'architecte Marcel Fradin et du sculpteur Jean Mazuet, il se présente sous la forme d'un « obélisque » de 13,5 mètres de haut composé de 5 lances monumentales recouvertes de cuivre et encadré des allégories de la Résistance et de la France renaissante. Le monument et le cours du même nom sont des éléments significatifs dans l'architecture urbaine de la Reconstruction à Nantes.
Inscrit MH
2017/05/10 : inscrit MH
Le monument aux Cinquante Otages, sis sur l'esplanade des Communes-Compagnon-de-la-Libération, y compris ses murs de soutènement et emmarchements, selon l'emprise délimitée par un trait rouge sur le plan annexé à l'arrêté, figurant sur le domaine public (non cadastré) : inscription par arrêté du 10 mai 2017
Arrêté
Propriété de la commune
© Monuments historiques. Cette notice reprend intégralement les termes de l’arrêté de protection au titre des Monuments historiques. Elle répond à l’obligation réglementaire du ministère de la Culture d’établir la liste générale des édifices protégés (art. R. 621-80 du Code du patrimoine). Elle est donc opposable et fait foi juridiquement. Aucune copie numérique ou papier ne sera fournie par courrier ni courriel. Le dossier de protection complet et l’arrêté sont consultables uniquement sur place, dans la salle de lecture de la Médiathèque du patrimoine et de la photographie (MPP), à Charenton-le-Pont (Val-de-Marne).
2017
Dossier de protection