Établissement élévateur des eaux
Usine élévatoire de Saint-André
Hauts-de-France ; Nord (59) ; Lille ; 2 rue Ampère
Anciennement région de : Nord-Pas-de-Calais
Ampère (rue) 2
TC 8
En ville
4e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle
1876 ; 1896
Le développement de l'industrie entraîna, au milieu du 19e siècle, une troisième phase de construction de canaux, en Bourgogne, Languedoc, Nivernais, et dans le Nord, où ce réseau est particulièrement dense. La construction de l'usine élévatoire de Saint-André, à Lille, marque l'achèvement du canal de Roubaix, commencé en 1826 et destiné à l'approvisionnement des fabriques de Roubaix et Tourcoing, et aux échanges avec le nord de L'Europe. L'usine, construite en 1876 par les ingénieurs des Voies Navigables, sur les terrains des anciennes fortifications au abord du quartier du Vieux-Lille, est particulièrement remarquable par la qualité du traitement architectural des volumes et façades, qui évoquent l'architecture romane, et sa structure intérieure en fonte. En 1896-1902, les ailes ont été agrandies et modifiées, une nouvelle machinerie et un déversoir souterrain ont été mis en place. Au 20e siècle, les machines à vapeur ont été remplacées par des pompes électriques L'ensemble est consiste en : bâtiment central quadrangulaire (de 19, 37 x 15 mètres) , à deux niveaux d'élévation en brique et béton (salle des machines et galerie des balanciers) ; structure intérieure en fonte à colonnes avec bases et chapiteaux, poutres, aisseliers courbes, escalier à vis et plancher de la galerie des balanciers, et piles moulurées en pierre bleue ; façade millésimée 1876 à deux niveaux de trois baies cintrées, une frise d'arceaux au sommet du mur pignon et cartouche sommital sculpté (ancres et trident) ; murs latéraux à cinq fenêtres identiques en plein-cintre ; toiture à double appentis posée directement au sommet des murs gouttereaux ; deux ailes symétriques, de plan quadrangulaire, à un seul niveau élevé sur cave ; pignon aveugle, fenêtres et porte latérales : aile droite, 1876 : bureau, logement, magasin à charbon, forge, matériels ; actuellement, salle de repos des ouvriers et entrepôt ; aile gauche : chaudière Farcot ; actuellement, pompe électrique, garages et salle des archives (entièrement couverte de céramique blanche, vitrée) ; souterrain en U et déversoir, sous le bâtiment central (accès depuis le rez-de-chaussée de l'aile gauche)
Énergie thermique
Désaffecté
Inscrit MH
1999/12/31 : inscrit MH
Ensemble des bâtiments de l'usine, y compris le mur de clôture et la rigole d'assèchement (cad. TC 8) : inscription par arrêté du 31 décembre 1999
Arrêté
À signaler
Propriété de l'Etat
Ministère chargé de l'équipement
(c) Monuments historiques. Cette notice reprend intégralement les termes de l’arrêté de protection au titre des Monuments historiques. Elle répond à l’obligation réglementaire du ministère de la Culture d’établir la liste générale des édifices protégés (art. R. 621-80 du Code du patrimoine). Elle est donc opposable et fait foi juridiquement. Aucune copie numérique ou papier ne sera fournie par courrier ni courriel. Le dossier de protection complet et l’arrêté sont consultables uniquement sur place, dans la salle de lecture de la Médiathèque du patrimoine et de la photographie (MPP), à Charenton-le-Pont (Val-de-Marne).
1999
Dossier de protection