Cité ouvrière ; hôpital ; maternité
Ancienne clinique-maternité Sainte-Barbe ou des Marronniers de la compagnie des mines de Béthune (aujourd'hui centre de psychothérapie et psychogériatrie Les Marronniers)
Hauts-de-France ; Pas-de-Calais (62) ; Bully-les-Mines ; 52 boulevard Arthur-Lamendin
Anciennement région de : Nord-Pas-de-Calais
Arthur-Lamendin (boulevard) 52
AB 140
1ère moitié 20e siècle
1924
La clinique fut construite de 1924 à 1927 et représente le dernier élément de la chaîne des oeuvres médico-sociales de la Compagnie des mines. Un inhalatorium destiné aux maladies des voies respiratoires est achevé en 1928. La clinique comptait 48 lits permanents, deux salles d'opérations, une salle de mécanothérapie pour la rééducation, une salle de radiographie et d'électrothérapie, un laboratoire de bactériologie et un laboratoire spécial d'examen du sang. Une installation pour la stérilisation et la pasteurisation du lait lui était annexée. A la Libération, la clinique comptait 87 lits et fonctionnait avec un dispensaire, six gouttes de lait, des centres pour nourrissons, des infirmières visiteuses à domicile. Au début des années 1990, la clinique ne convenant plus aux besoins de la population, elle devait être transformée en un centre de soins axé vers les personnes âgées et les malades relevant de la psychiatrie. Les travaux débutèrent en 2000. La démolition du petit bâtiment annexe à l'arrière de l'aile principale a été réalisée à cette période, et les deux grands bâtiments d'origine furent réhabilités. Une extension contemporaine dans le respect des édifices anciens fut entreprise en 2001.
Inscrit MH partiellement
2009/12/01 : inscrit MH
Les façades et toitures de l'ancienne clinique-maternité, comprenant un bâtiment principal et un bâtiment annexe à l'arrière (cad. AB 140) : inscription par arrêté du 1er décembre 2009
Arrêté
Propriété d'une société privée
SCI de la Haute-Deûle
© Monuments historiques. Cette notice reprend intégralement les termes de l’arrêté de protection au titre des Monuments historiques. Elle répond à l’obligation réglementaire du ministère de la Culture d’établir la liste générale des édifices protégés (art. R. 621-80 du Code du patrimoine). Elle est donc opposable et fait foi juridiquement. Aucune copie numérique ou papier ne sera fournie par courrier ni courriel. Le dossier de protection complet et l’arrêté sont consultables uniquement sur place, dans la salle de lecture de la Médiathèque du patrimoine et de la photographie (MPP), à Charenton-le-Pont (Val-de-Marne).
2009
Dossier de protection