Usine de préparation de produit minéral
Site du lavoir des Chavannes (également sur commune de Saint-Vallier)
Bourgogne-Franche-Comté ; Saône-et-Loire (71) ; Montceau-les-Mines ; Saint-Vallier ; 40 quai du Nouveau-Port
Anciennement région de : Bourgogne
Nouveau-Port (quai du) 40
CI 50, 56, 123 à 125, 179 ; 2020 CI 124, 125, 289 à 291, 293, 328, 339 à 3441, 386 à 392, 398, 413, 414, 416 à 419 (Montceau-les-Mines) ; 2020 BE 154, 156, 509, 511, 538, 539, 552 à 554, 567 à 569 (Saint-Vallier)
En écart
1ère moitié 20e siècle
1923 ; 1931
Le lavoir des Chavannes est construit à partir de 1923 pour les Houillères de Blanzy, sur les plans des ingénieurs du cabinet Considère, Pelnard-Caquot et Cie. Composé de 8 lignes de traitement entrées en service entre 1927 et 1930, le lavoir est alors l'une des plus puissantes usines de traitement de produit minéral en Europe, avec une capacité de 1000 tonnes/heure. Les lignes de traitement, rééquipées entièrement entre 1947 et 1955, et réduites à 7, ont été automatisées de 1989 à 1994. Ce lavoir se situe au coeur d'un réseau ferré électrifié à écartement normal créé en 1927 et permettant l'approvisionnement en charbon brut depuis les divers puits d'extraction et l'expédition du charbon traité via le réseau PLM (puis SNCF). Ce réseau privé électrifié - encore partiellement en service en 2000 - est le seul de ce type encore conservé en France. Ce système d'expédition est doublé d'un port ferroviaire et fluvial. Ce lavoir à charbon, arrêté depuis novembre 1999, est un ensemble homogène, complet, certainement unique en Europe. Le lavoir se compose d'une structure porteuse en béton armé enveloppée d'une structure à pans de fer et remplissage de briques ; l'ensemble est couvert de sheds, sauf les travées centrales surélevées vers 1950. La sous-station est à pans de fer, remplissage de briques et couverte de sheds. Les bureaux et douches (1931) sont en moellons de calcaire enduit et incluent la toute dernière "salle des pendus" du bassin minier.
L'arrêté du 23 novembre 2020 portant radiation de l'inscription au titre des monuments historiques du site du lavoir des Chavannes abroge l'arrêté d'inscription au titre des monuments historiques du 13 octobre 2000. L’inscription, par arrêté du 13 octobre 2000, visait le site en totalité, comprenant : le lavoir et son matériel technique ; la sous-station et son matériel ; les bureaux et les douches ; le réseau ferré électrique, les quais et le port ; les ouvrages d'art (cad. Montceau-les-Mines CI 50, 56, 123 à 125, 179 ; Saint-Vallier BE 154 à 158).
Propriété d'un établissement public ; propriété d'une société privée
Société privée : cad. CI 179
(c) Monuments historiques. Cette notice reprend intégralement les termes de l’arrêté de protection au titre des Monuments historiques. Elle répond à l’obligation réglementaire du ministère de la Culture d’établir la liste générale des édifices protégés (art. R. 621-80 du Code du patrimoine). Elle est donc opposable et fait foi juridiquement. Aucune copie numérique ou papier ne sera fournie par courrier ni courriel. Le dossier de protection complet et l’arrêté sont consultables uniquement sur place, dans la salle de lecture de la Médiathèque du patrimoine et de la photographie (MPP), à Charenton-le-Pont (Val-de-Marne).
2000
Dossier de protection
PA71000013
Patrimoine architectural (Mérimée)
2002-08-26
2023-03-23
(c) Monuments historiques. Cette notice reprend intégralement les termes de l’arrêté de protection au titre des Monuments historiques. Elle répond à l’obligation réglementaire du ministère de la Culture d’établir la liste générale des édifices protégés (art. R. 621-80 du Code du patrimoine). Elle est donc opposable et fait foi juridiquement. Aucune copie numérique ou papier ne sera fournie par courrier ni courriel. Le dossier de protection complet et l’arrêté sont consultables uniquement sur place, dans la salle de lecture de la Médiathèque du patrimoine et de la photographie (MPP), à Charenton-le-Pont (Val-de-Marne).