Immeubles Sommier

Dénomination de l'édifice

Immeuble

Titre courant

Immeubles Sommier

Localisation

Île-de-France ; Paris (75) ; Paris 8e arrondissement ; 20 et 22 rue de l’Arcade

Adresse de l'édifice

Arcade (rue-de-l’) 20-22

Références cadastrales

2023 BS 129, 130

Siècle de la campagne principale de construction

3e quart 19e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1860

Auteur de l'édifice

Personnalités liées à l'histoire de l'édifice

Sommier Alexandre (commanditaire)

Description historique

Les immeubles jumeaux des 20 et 22 rue de l'Arcade ont été construits par l'architecte Joseph-Michel Le Soufaché (1804-1887) en 1860, pour Alexandre Sommier, fondateur de la fabrique de sucre Sommier et père d'Alfred Sommier, futur propriétaire du château de Vaux-le-Vicomte. Ils ont remplacé l'hôtel particulier construit vers 1750 par Pierre Contant d'Ivry pour Charles de Rohan, prince de Soubise, et mis au goût du jour par l'architecte Jacques Cellerier dans les années 1770-1780. Le 20 a été transformé en hôtel de luxe en 2018.

Commentaire descriptif de l'édifice

Les deux immeubles sont composés d'un corps antérieur sur rue et d'un corps postérieur entre cour et jardin reliés par deux ailes latérales symétriques qui définissent une cour rectangulaire fermée. La façade sur jardin est elle-même encadrée par deux courtes ailes symétriques. L'ensemble, entièrement construit en pierre de taille, présente un style très homogène, emprunté à l'architecture civile du XVIIIe siècle. Les appartements - un par étage et par corps de bâtiment - étaient desservis dans chaque immeuble par deux escaliers monumentaux en pierre à rampe métallique ouvragée, situés dans les ailes. L'intérêt de l'édifice tient beaucoup au décor des salons des deux appartements du rez-de-chaussée du corps postérieur, destinés à l'origine à la famille Sommier, et dont l'implantation entre cour et jardin rappelle celle de l'hôtel particulier à la française. Les deux grands salons ont reçu un décor de style rocaille en staff doré sur fond blanc, rehaussé au 20 par des dessus de portes peints copiant des œuvres du Lorrain, de Boucher et de Trémolières, et au 22 par un plafond peint d'un ciel. Les petits salons comportent un décor d'esprit néo-classique, avec au plafond et sur la voussure du 22, de riches peintures mythologiques et ornementales. Le décor des grands salons du rez-de-chaussée se retrouve partiellement, mais sans les peintures, dans les pièces de réception des appartements de trois étages du bâtiment sur rue de l'immeuble du 20. Seules celles du deuxième étage ont cependant conservé leur dorure.

Nature de la protection de l'édifice

Inscrit MH partiellement

Date et niveau de protection de l'édifice

2023/12/14 : inscrit MH

Précision sur la protection de l'édifice

Les parties suivantes des immeubles Sommier, situés 20 et 22 rue de l’Arcade, sur les parcelles n° 129 et 130, figurant au cadastre section BS, tel que délimité sur les plans annexés à l’arrêté : les façades et toitures du corps postérieur et de ses ailes sur jardin, avec les deux escaliers extérieurs sur cour, le vestibule et l’escalier de la partie postérieure du 20, les deux salons sur jardin et le salon sur cour du rez-de-chaussée du corps postérieur du 20, les deux salons sur jardin du rez-de-chaussée du corps postérieur du 22, les deux salons du deuxième étage du corps antérieur du 20, actuellement chambres 203 et 205 : inscription par arrêté du 14 décembre 2023

Nature de l'acte de protection

Arrêté

Intérêt de l'édifice

À signaler

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Copyright de la notice

© Monuments historiques. Cette notice reprend intégralement les termes de l’arrêté de protection au titre des Monuments historiques. Elle répond à l’obligation réglementaire du ministère de la Culture d’établir la liste générale des édifices protégés (art. R. 621-80 du Code du patrimoine). Elle est donc opposable et fait foi juridiquement. Aucune copie numérique ou papier ne sera fournie par courrier ni courriel. Le dossier de protection complet et l’arrêté sont consultables uniquement sur place, dans la salle de lecture de la Médiathèque du patrimoine et de la photographie (MPP), à Charenton-le-Pont (Val-de-Marne).

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier de protection