musée de la Princerie
16 rue de La Belle Vierge
55100
Verdun
Meuse
Grand Est
03 29 86 10 62
princerie@grandverdun.fr
Musée de France, au sens du Code du patrimoine
Archéologie, Arts décoratifs, Beaux-arts, Ethnologie, Histoire
La Société philomatique de Verdun crée le musée en 1822 et cède ses collections à la ville. En 1932, un hôtel particulier du XVIe siècle est affecté au musée d'Art et d'Histoire de la ville.
Importants témoignages archéologiques de la Meuse, des époques préhistorique, celtique, gallo-romaine et médiévale illustrent la vie quotidienne et les coutumes funéraires. Collection de taques de cheminées du XVIe au XIXe siècles, sceaux historiques. Riche collection de peintures : grands portraits du XVIIIe siècle et œuvres des peintres meusiens. Ensemble de mobilier traditionnel et importante collection de faïences issues des manufactures régionales.
Antiquités étrangères : Grecques et romaines, Egyptiennes, Archéologie nationale : Préhistoire, Protohistoire, Gallo-romain, Médiéval, Art religieux, Arts décoratifs : Céramique, Mobilier, Beaux-Arts : Dessin, Peinture, Sculpture, Civilisations extra-européennes : Africaines, Collections militaires : Armes, Uniformes, Armures, Photographie, Numismatique, Sigillographie, Ethnologie : Mobilier, Métiers et Outils, Histoire : Histoire locale et régionale, Sciences de la nature : Paléontologie
Jules Bastien-Lepage, Louis-Hector Leroux, Largillière, Rigaud.
Hôtel particulier, construit en 1525 par les frères de Musson, deux chanoines, se trouverait sur l’emplacement supposé de l’ancienne maison du Princier, premier dignitaire du chapitre dont la charge fut supprimée en 1385. L’édifice témoigne des avancées de l’architecture civile de la Renaissance. Il reflète le goût de l’époque pour l’harmonie des proportions et l’élégance des décors sculptés. Plusieurs éléments rappellent la fonction religieuse des bâtisseurs : la petite chapelle d’inspiration gothique destinée aux prières et la galerie à deux niveaux évoquant l’architecture des cloîtres. La présence d’un jardin témoigne de la recherche d’agréments au sein de la demeure. Dominé par un érable centenaire, il a été aménagé dans l’esprit d’un « musée lapidaire » particulièrement apprécié au XIXe siècle, alors que le courant du romantisme s’épanouissait en Europe.
Protégé au titre des Monuments historiques : https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/PA00106661