Tableau d'autel ; cadre
Tableau d'autel et son cadre : l'Assomption (retable du maître-autel)
Hauts-de-France ; Aisne (02) ; Taillefontaine ; route de Compiègne ; chemin du Thimet ; église paroissiale Notre-Dame
02734
Anciennement région de : Picardie
Villers-Cotterêts
Compiègne (route de) ; Thimet (chemin du)
Église paroissiale Notre-Dame
IA00067134
En village
Sanctuaire
Peinture ; menuiserie
Rectangulaire vertical ; cintré ; chantourné
Toile (support, en un seul lé) : peinture à l'huile ; bois (en plusieurs éléments) : taillé, peint doré, décor en relief, décor dans la masse
La partie supérieure de la toile adopte vraisemblablement une forme cintrée, masquée par le contour chantourné du cadre, à cet endroit. Le haut du cadre porte un décor en relief.
Scène (Assomption, nuée, ange, couronne végétale, tombeau, Christ) ; ornementation (feuille d'acanthe, fleur)
La Vierge, sur un nuage, s'élève vers le Christ qui l'accueille. Elle est accompagnée par deux anges, dont l'un tend une couronne de fleurs. Dans l'angle inférieur droit, est représenté le tombeau ouvert.
H = 182 ; la = 105 (Mesures à l'ouverture du cadre)
Oeuvre restaurée
Le tableau a été restauré en 1985, par l'Atelier du Temps à Neuilly. Le tableau est fortement craquelé et certaines écailles commencent à se détacher.
Rubens Pierre-Paul (d'après, peintre)
Réplique réduite (de peinture) ; réplique partielle (de peinture) ; copie inversée (de peinture) ; copie interprétée (de peinture)
2e moitié 18e siècle
Le tableau d'autel, représentant l'Assomption, et son cadre ont été réalisés pour orner le retable du maître-autel, dans la seconde moitié du 18e siècle, probablement vers 1775, date portée sur les lambris du sanctuaire. Ce tableau est une réplique réduite, partielle et inversée droite-gauche de l'Assomption de Rubens, actuellement conservée au musée de Düsseldorf. Il n'emprunte à l'original que la Vierge, l'ange tendant une couronne et le tombeau ouvert. Le second ange est adapté d'un des anges qui entourent la Vierge sur l'original. Quant au Christ, penché vers sa mère pour l'accueillir, il ne figure pas sur le tableau de Rubens. C'est donc une création du copiste, à moins qu'il n'ait été emprunté à un autre modèle. Dans le doyenné, les églises de Vivières et d'Oigny-en-Valois font référence à la même peinture. La réplique de Vivières est également inversée, et l'attitude de l'angelot est identique. Il est donc permis de supposer que les peintres copistes ont travaillé à partir d'une même gravure, bien qu'à des époques différentes.
Propriété de la commune
Le retable a été classé le 29 juin 1972. Mais la protection ne semble pas avoir été étendue à la toile.
À signaler
Sous-dossier
Retable du maître-autel
IM02001206
1992
1992
Conseil régional Hauts-de-France - Service de l'Inventaire du patrimoine culturel 21 mail Albert-Ier 80000 Amiens