Plafond ; fausse-voûte
Fausse-voûte en berceau
Plafond et fausse-voûte en berceau : plafond aux roses
Hauts-de-France ; Aisne (02) ; Hirson ; 125 rue de la République ; église paroissiale Sainte-Thérèse-de-l'Enfant-Jésus
02381
Anciennement région de : Picardie
Hirson
République (rue de la) 125
Église paroissiale Sainte-Thérèse-de-l'Enfant-Jésus
IA02000916
En ville
Dans la nef et les bas-côtés nord et sud
Maçonnerie ; sculpture
Plan (rectangulaire) ; élévation (cintrée)
Béton (structure) ; ciment : coulé, moulé, décor en relief, décor dans la masse ; plâtre (en plusieurs éléments) , coulé, décor en ronde bosse, peint, polychrome ; métal
Le plafond de la nef et du choeur est une fausse-voûte en berceau, le plafond des bas-côtés est plat. Ils sont en ciment, sur une armature de béton, ils comportent un décor en relief dans la masse à motif géométrique et floral sur le thème de la rose. Les plafonds sont quadrillés par des séparations en relief créant ainsi un effet de damier. Ils sont constitués de près de 1500 caissons de forme rectangulaire répétés sur une trame sérielle, imitant les plafonds des basiliques ou des thermes romains. Chaque caisson comporte une rose en ronde bosse, en plâtre peint polychrome, sur une tige en métal. Le centre de la rose devait primitivement être occupé par une ampoule électrique.
Ornement à forme végétale (rose, feuillage) ; ornement à forme géométrique
Chaque caisson comporte une rose éclose.
H = 6 ; la = 24 (Dimensions d'un élément en plâtre en forme de rose. Les dimensions du plafond de la nef et du choeur, tout comme des bas-côtés n'ont pas été prises)
Certains éléments de décor en relief rapportés comme les roses ont disparu.
2e quart 20e siècle
1931
Ce décor monumental a été réalisé selon les directives de l'ingénieur Aimé Joseph Bonna, qui fournit aussi les plans de l'église, construite à son initiative et à ses frais. Il reprend la tradition des plafonds à caissons des thermes ou des basiliques de la Rome antique. L'oeuvre a été exécutée en ciment, sur une structure de béton, selon la méthode du module répété de façon sérielle. Chaque module est constitué de caissons rectangulaires délimités par des traverses en relief, l'ensemble portant un décor en relief moulé et coulé dans le ciment célébrant la rose, emblème de sainte Thérèse de Lisieux. L'ensemble des plafonds compte près de 1500 caissons. Chaque caisson est orné d'une rose en plâtre peint polychrome en ronde bosse qui devait accueillir une ampoule électrique. Le projet initial était en effet de pouvoir illuminer l'église de près de 1500 ampoules, formant ainsi une constellation féerique. Si l'ensemble a été mis en place en 1931, l'ampleur du coût amena à abandonner très vite le principe de cette illumination.
Propriété d'une association diocésaine
À signaler
Dossier individuel
1999
2000
Conseil régional Hauts-de-France - Service de l'Inventaire du patrimoine culturel 21 mail Albert-Ier 80000 Amiens