Stalles
De Madeleine d'Amboise
Stalles de Madeleine d'Amboise
Auvergne-Rhône-Alpes ; Allier (03) ; Saint-Menoux ; église paroissiale Saint-Menoux
03247
Anciennement région de : Auvergne
Souvigny
Église paroissiale Saint-Menoux
IA03000050
En village
Oeuvre volée partiellement
Miséricordes volées au 20e siècle.
Menuiserie ; sculpture
Accotoir (galbé) ; miséricorde (8) ; stalle (14)
Chêne (structure) ; chêne (décor) : taillé, décor en haut-relief, décor en demi-relief, décor dans la masse, vernis brun
Stalles basses formant deux rangées incomplètes de 5 et 7 sièges, débutant chacune par une jouée sculptée. Assemblage par tenon et mortaise. Vernis brun d'origine. Deux stalles isolées sont plus larges (n°6 et 7, cette dernière en chêne plus clair). Absence de stalles hautes.
Femme ; tête ; homme ; cornemuse ; aigle ; moine ; feuille ; animal
Bourgeoise (n°1) et joueur de cornemuse (n°8). Sur les miséricordes, têtes d'hommes diversement coiffés (turban, chapeau) et feuillages. Sur les appuie-main des parcloses, petits moines en prière (partiellement détruits) alternant avec de grosses feuilles, une tête d'aigle (n°5) et un animal dont il ne reste que la croupe (n°1).
H = 103,5 ; la = 62 ; pr = 53 (hauteur et largeur de chaque siège) ; ensemble des stalles sud : l = 332 ; ensemble des stalles nord : l = 450 ; siège isolé : h = 101,5, l = 83,5, la = 69, pr = 41 ; siège isolé plus récent : h = 90,5, l = 85,5, pr = 41.
Oeuvre mutilée ; oeuvre démontée
Quelques modernisations anciennes, dégradations révolutionnaires (bustes des moines), vols, lacunes, ensemble incomplet. Sellettes clouées.
Amboise Madeleine d'(commanditaire)
4e quart 15e siècle ; limite 15e siècle 16e siècle
Vestiges des stalles du choeur des religieuses mis en place sous l'abbatiat de Madeleine d'Amboise (vers 1461-1500) : le costume d'un personnage féminin, de la fin des années 1470, confirme cette datation. Il n'est pas impossible que l'artiste ici à l'oeuvre soit également l'auteur des sculptures du bas-côté sud de l'église (étudiées). Un siège est légèrement plus récent (n°7, vers 1500 ?), et une des miséricordes a été changée au début du 16e siècle (n°8). Sous l'Ancien Régime, le choeur était lambrissé et parqueté. Les stalles furent mises en vente en 1793, mais semblaient encore en place en 1815 et vers 1844. Les deux stalles les plus larges (n° 6 et 7) étaient alors disposées face à l'autel. Une description de 1813 indique que certaines de ces stalles se trouvaient autrefois dans la chapelle de Lorette : elles y furent peut-être reléguées lors du rétrécissement du choeur au 17e siècle. Au 19e siècle, les stalles encore en place dans l'église furent remplacées par un mobilier néo-roman et déposées dans les bas-côtés. Au 20e siècle, après le vol d'une partie des miséricordes, l'une d'entre elles a été déposée dans la sacristie.
Propriété de la commune
À signaler
Dossier individuel
2003
2004
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