Tableau
Tableau : Crucifixion aux anges
Occitanie ; Aveyron (12) ; Millau ; Maréchal-Foch (place du)
12145
Millau centre
Maréchal-Foch (place du)
En ville
Peinture
Rectangulaire vertical
Toile (support) : peinture à l'huile
Peinture à l'huile sur toile de format rectangulaire vertical. Oeuvre vernie. Couche colorée visiblement lipidique travaillée en demi-pâtes et pâtes. Préparation de couleur grise.(Garcia H, Clérin O., Rapport d'intervention, 1999).
Crucifixion ; ange ; fond de paysage ; sainte Marie-Madeleine ; nuée ; armoiries
Le Christ crucifié figure au centre de la toile, accroché par quatre trés bas au-dessous de la traverse dans une ««position janséniste»«. Le titulus porte une inscription en hébreu et en latin. Il est entouré d'anges, sept sont agenouillés au pied de la croix auprès de sainte Marie-Madeleine (deuxième personnage en partant de la gauche). Onze anges flottent dans les nuées. En arrière plan, l'horizon laisse deviner un paysage. Dans l'angle inférieur droit figure les armoiries du commanditaire.
H = 300 ; la = 258
Oeuvre restaurée
Armoiries
Sur fond de croix de Malte, d'argent, un écu de sinople à la trompe d'or surmonté de trois billettes (?) au chef de gueule à la croix d'argent.
Charles Le Brun (d'après, peintre))
Rolland-Beauvillé Joseph de (commanditaire)
Lieu d'exécution : 12, Aveyron, 12
1ère moitié 18e siècle
Le tableau est l'oeuvre du peintre sud-aveyronnais Pierre Granier. Le blason apposé à l'angle inférieur-droit rappelle que ce tableau est l'objet d'une commande passée par Joseph de Rolland-Beauvillé, commandeur de l'ordre de Malte à Millau à partir de 1724. L'église ayant été élevée sur un terrain cédé aux Capucins par l'ordre de Malte, dès 1635, l'oeuvre ornait le maître-autel de leur église, et ce, jusqu'en 1791 (A.D.A., 3 Q 13, inventaire de 1791). Ce tableau est une adaptation de l'oeuvre de Charles Le Brun peinte au 17e siècle, d'après un songe d'Anne d'Autriche. Véritable image du pouvoir, l'oeuvre de Le Brun représente la couronne royale posée en ex-voto aux pieds du Christ en croix, adoré par les anges. La disparition de la couronne de France et la transformation d'un ange guerrier en un ange implorant détournent l'image politique d'origine pour en faire une simple image pieuse dénuée d'interprétations superflues. Le tableau disparaît momentanément entre la Révolution et 1866, date à laquelle il est exposé sur les murs de l'église Notre-Dame de l'Espinasse. L'oeuvre a été restaurée en 1999.
Propriété de la commune
1999/12/17 : inscrit au titre objet
À signaler
Dossier individuel
2002
2008
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