Statue
Statuette
Statuette : La Muse d'André Chenier
Occitanie ; Aveyron (12) ; Villefranche-de-Rouergue ; Guiraudet (promenade du) ; hôtel de ville
12300
Guiraudet (promenade du)
Hôtel de ville
IA12000037
En ville
Galerie, 1er étage
Fonderie ; sculpture
Revers sculpté
Bronze : fondu ; chêne (en plusieurs éléments) : taillé, mouluré, peint, faux bois
Cette statuette est en bronze. Il s'agit d'une ronde-bosse au revers sculpté. L'oeuvre repose sur un socle en bois de plan à forme complexe imitant le contour de la terrasse en forme de rocher. Ce socle est lui-même posé sur un piédestal en chêne de plan rectangulaire.
Figure (muse, jeune fille, nu, assis, baiser, sculpture : tête, homme de lettres : poésie)
L'oeuvre représente une jeune fille nue assise une terrasse rocheuse, tenant dans ses bras et semblant embrasser une réplique de la tête du poète André Chenier. Il s'agit d'une allégorie de l'inspiration poétique.
H = 51 ; la = 40 ; pr = 36 Dimensions de la statuette.
Signature (en creux, sur l'oeuvre) ; date (en creux, sur l'oeuvre)
Inscription sur la terrasse rocheuse : "D. PUECH/1900".
Française (école)
Hild Joseph (donateur)
Italie, Latium, Rome
Version
1er quart 20e siècle
1900
Cette oeuvre de jeunesse du sculpteur ruthénois Pierre Denys Puech (1854-1942), alors Grand Prix de Rome, fut imaginée en 1886-1887. Le Musée d'Orsay à Paris conserve une esquisse en plâtre de la première version de l'oeuvre. Pour son envoi de seconde année à la Villa Médicis, l'artiste avait d'abord pensé à une composition de Homère mourant ou à La mort du grand-père, et surtout à une figure de jeune soldat qu'il abandonna définitivement en février 1887. Le 3 mars 1887, dans une lettre à Chabrier, Puech écrit que sa "petite muse est en bon train, j'ai fait faire des moulages sur nature pour rattraper le temps perdu". On en connaît un exemplaire en plâtre de 1887. Dès 1876, l'artiste souhaite traiter un sujet tiré d'André Chénier : La jeune Tarentine. Lorsqu'en octobre 1886 il reprend cette idée, il s'oriente vers une illustration de sa mort plutôt que de s'inspirer du contenu des écrits littéraires du poète. Le sculpteur prit pour modèle de la tête de la Muse son amie intime, la cantatrice millavoise Emma Calvé, alors en tournée à Rome et Milan. Le médaillon de David d'Angers représentant André Chénier a inspiré Puech pour traiter les traits du célèbre poète girondin. Il semble que l'artiste se soit inspiré de la composition La Muse du sculpteur Louis Hubert Noël dit Louis Noël. L'exemplaire en bronze réalisé en 1900 et offert à la ville de Villefranche-de-Rouergue, en août 1939, par Maître Joseph Hild, grand ami de Denys Puech est une seconde version de l'oeuvre. Il présente quelques différences par rapport aux deux exemplaires en marbre datés de 1888 dont l'un est conservé au Musée Denys Puech à Rodez et l'autre au Musée d'Orsay. En effet, dans la seconde version, Denys Puech à rajouté une draperie sur laquelle la Muse est assise. Il s'agit très vraisemblablement de la réduction en bronze éditée par A.A. Hébrard d'après la réduction en marbre présentée à l'Exposition Universelle de 1900 à Paris. Cette réduction en marbre et en bronze comporte en effet une terrasse en forme de rochers remplaçant la terrasse circulaire moulurée de l'oeuvre exécutée en 1887. Le marbre du musée de Rodez comporte également cette terrasse rocheuse. Réalisé par un atelier de menuiserie local, le piédestal fut également dessiné par Pierre Denys Puech.
Propriété de la commune
À signaler
Dossier individuel
2004
2004
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