Statue ; groupe sculpté
Grandeur nature
Statue (grandeur nature) du général Antoine Alfred Eugène Chanzy et groupe sculpté relié (grandeur nature) des deux artilleurs au combat
Occitanie ; Aveyron (12) ; Villefranche-de-Rouergue ; Guiraudet (promenade du) ; hôtel de ville
12300
Guiraudet (promenade du)
Hôtel de ville
IA12000037
En ville
Jardins de l' actuel hôtel de ville, sur le monument aux morts
Fonderie ; sculpture
Revers sculpté ; groupe non relié
Bronze (en plusieurs éléments) : fondu
Cet ensemble en bronze et en ronde-bosse se compose d'une statue grandeur nature surmontant le piédestal en granite, et d'un groupe relié placé devant ce dernier. Devant le groupe statuaire, également grandeur nature, trois boulets de canons en fonte sont posés sur l'emmarchement. La statue du général comporte un socle de plan carré, alors que le groupe comporte une terrasse en demi-cercle imitant l'aspect de la terre.
Figures (général, en pied, cavalerie, drapeau, soldat, uniforme, en pied, fusil, arme défensive, arme de main, combat)
Le groupe sculpté représente deux soldats combattant en uniforme. Un des soldats recharge son arme tandis que son compagnon, fusil épaulé, vise une cible. La statue installée au sommet du piédestal est celle du général Antoine Alfred Eugène Chanzy guidant ses troupes et tenant le drapeau de l'Armée de la Loire.
H = 175 ; la = 93 ; pr = 98 Dimension du soldat du côté senestre du groupe relié.
Mauvais état
Les statues sont affectées par les intempéries naturelles. La tête de soldat du coté dextre du groupe sculpté est fendue. Le fusil et le pied senestre de l'autre soldat sont cassés.
Signature (sur l'oeuvre, fondu, sur partie rapportée)
La terrasse du groupe sculpté Etablissements métallurgiques/A. Durenne/société au capital de 2600000 FCS/Siege social 26 FG POISSONNIERE PARIS.
Française (école)
Marcottage
1er quart 20e siècle
1909
Ce monument aux morts des combattants de l'arrondissement de Villefranche-de-Rouergue pour la guerre de 1870-1871 reprend une création sculpteur ardennais Aristide-Onésime Croisy (1840-1899). Né à Fagnon le 31 mars 1840, élève de Toussain puis de Dumont et Gumery à l'Ecole des Beaux-Arts, il obtient en 1863 un Second Prix de Rome. A son apogée en 1885, il exécute le monument commémoratif dit de "l'Armée de la Loire", destiné à la ville du Mans (Sarthe). Le monument évoque la bataille du Mans qui se déroule les 11 et 12 janvier 1871, lorsque le général Chanzy tente, en vain, de reprendre la ville et doit battre en retraite sur Laval. Ce monument comporte la statue du général Chanzy, le drapeau sur le coeur, défendre un canon, entouré d'un carré de soldats. A ses pieds, un fusilier marin est couché tandis qu'un spahi dont le cheval est blessé, tire encore revolver au poing. Ce monument en l'honneur de la deuxième armée de la Loire et des combats héroïques du général Chanzy contre les armées prussiennes lors de la guerre de 1870 est aujourd'hui installé place Georges Washington au débouché de la rue Nationale et de la rue Chanzy au Mans. L'acte de résistance du général Chanzy a fait l'objet, au cours des dernières années du 19e siècle, de nombreuses commémorations en sculpture, peinture ou encore estampe. Plusieurs municipalités conservent des répliques du monument de Chanzy, en particulier La mairie de la Chapelle-d'Aligné (Sarthe) conserve par exemple une statue (IM72001201) qui pourrait être un modèle réduit de celle installée sur le piédestal du monument aux morts. Le monument de Villefranche-de-Rouergue est une oeuvre issue de la pratique du marcottage. En effet, cet ensemble de statues installé en 1909, bien après la mort de l'artiste, reprend et réutilise plusieurs sculptures déjà réalisées antérieurement. Le portrait en pied du général Chanzy et les figures des deux soldats sont un marcottage issu des groupes ornant la partie inférieure du monument du Mans. Ce dernier groupe est l'oeuvre du fondeur parisien A. Durenne. C'est en 1908 que la mairie de Villefranche-de-Rouergue décide d'honorer ses enfants morts pour la patrie durant la guerre de 1870-1871. Le monument est inauguré le dimanche 27 mai 1909. Après de nombreuses discussions, le monument est finalement installé dans les jardins du tribunal après avoir été envisagé de l'ériger sur la promenade Saint-Jean ou sur l'actuelle place Jean Jaurès. Cet emplacement fut contesté car le soldat en position de tir épaule son fusil vers le nord au lieu de le diriger vers la frontière orientale.
Propriété de la commune
À signaler
Sous-dossier
Monument aux morts des combattants de l' arrondissement de Villefranche-de-Rouergue pour la guerre de 1870-1871
IM12000419
2004
2004
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