Verrière
Les verrières de l'église
Occitanie ; Aveyron (12) ; Villefranche-de-Rouergue ; Caylet (avenue)
12300
Aveyron
Caylet (avenue)
En ville
Vitrail
Lancette ; panneau vitré ; tympan ajouré
Verre transparent (en plusieurs éléments, rouge, bleu) : grisaille, gravé au trait ; plomb (réseau)
Baie 0 : 2 lancettes trilobées (3 registres) et tympan. Dans une vitrerie losangée à bordures et fermaillets teintés (1945), au milieu des lancettes, deux saints en pied traités en grisaille et jaune d'argent, se détachant sur des fonds damassés de couleur ; les deux panneaux sont en grande partie anciens ; emploi de verre gravé, Tympan : pièces modernes, remplaçant les armes de France signalées en 1891.Baie 1 : 2 lancettes trilobées et tympan. Verrière recomposée à partir de panneaux figurés exécutés vers 1460-1470, insérés à la partie inférieure d'une vitrerie losangée à bordures et fermaillets teintés. Deux personnages en pied traités en grisaille et jaune d'argent, découpés sur des damas de couleur. Baie 3 :2 lancettes trilobées et tympan. Verrière recomposée en 1945 à partir de panneaux figurés exécutés vers 1460-1470, insérés à la partie inférieure d'une vitrerie losangée à bordures et fermaillets. Deux saints en pied peints en grisaille et jaune d'argent, se détachant devant des damas de couleur. Rose à un oculus central entouré de 8 lobes inscrivant de grands quadrilobes à pointes et de nombreuses mouchettes. Oculus central, remploi d'un panneau retaillé. Ange en buste peint en grisaille et jaune d'argent (1460-1470, bien conservé, quelques pièces anciennes en remploi au pourtour). Vitrerie rouge et bleue ponctuée de motifs d'étoiles dans les autres ajours
Saint Thomas ; ? ; saint Antoine ermite ; personnage profane, agenouillé, prie-Dieu ; armoiries évêque ; Vierge à l'Enfant saint Jacques le Majeur ; évêque ange ; armoiries
Baie 0 : Dans une vitrerie losangée à bordures et fermaillets teintés (1945), au milieu des lancettes, deux saints en pied traités en grisaille et jaune d’argent, se détachant sur des fonds damassés de couleur ; à gauche, sur fond bleu, un apôtre portant d’une main des bésicles à ses yeux, tenant de l’autre un livre ouvert et une règle (saint Thomas ?) ou une planche (buste bien conservé, tête obscurcie par la corrosion, drapés complétés) ; à droite, sur fond rouge, saint Antoine ermite appuyé sur un bâton noueux muni d’une clochette (accessoire refait, buste bien conservé). 2e registre : devant un damas blanc, Vésian Valette agenouillé à un prie-Dieu, tête levée (quelques pièces anciennes largement complétées) et en vis-à-vis à droite, Catherine Garnier (figure restituée par Chigot). Registre inférieur : dans des médaillons cernés de bordures portant des inscriptions, à gauche, l’écu de Vésian Valette, d’azur au chevron d’or, accompagné de trois demi-vols d’argent 2 et 1 ; à droite, l’écu de Catherine Garnier, écartelé au 1 et 4 d’azur à la croix de Toulouse d’argent, au 2 et 3 de gueules au lévrier passant d’or colleté de gueules.£Baie 1 : Lancette gauche : saint évêque ; lancette droite, Vierge à l’Enfant£Baie 2 : Lancette gauche : saint Jacques le Majeur (tête obscurcie), Lancette droite : saint archevêque bénissant (panneaux du buste et des pieds presque intacts, partie médiane du vêtement complétée. Rose : : armes mi-parti de Valette et de Garnier tenues par un ange en buste.
Baies 0, 1, 2 : h = 500 cm ; la = 120 cm. Rose : d = 300 cm
Graffiti (sur l'oeuvre)
Baie 2 : graffiti de vitrier du XVIIe s. sur une pièce du drapé, indication d’une restauration sur les panneaux déposés
1er quart 16e siècle ; 1er quart 20e siècle
1620 ; 1945
Au XVe siècle, les cinq fenêtres hautes et étroites du chevet de l’église devaient être vitrées de plusieurs registres de figures sous des dais architecturaux qui ont en grande partie disparu. En subsistent six personnages plus ou moins complétés, maintenant regroupés dans les trois baies centrales (0, 1, 2) au milieu de losanges légèrement teintés. Ferdinand de Guilhermy vit ces vitraux en 1867, notant la présence d’un chronogramme incomplet [14…] et de devises en caractères gothiques. Victor Lafon a localisé plus précisément ces vestiges en 1891 : la Vierge à l’Enfant dont Guilhermy avait remarqué l’élégance était jadis placée dans la fenêtre de droite (baie 4) avec deux autres figures. Les portraits des fondateurs agenouillés – largement refaits en 1945 – se trouvaient dès l’origine au soubassement de la baie d’axe, au-dessus de leurs armoiries. Les mêmes écus timbraient sans doute les autres fenêtres du chœur, témoin celui de Catherine Garnier tenu par un ange, originaire de la baie 3 et transféré par Chigot au centre de la rose ouest.
Propriété d'un établissement public communal
1840 : classé MH
À signaler
Sous-dossier
Ensemble des verrières de la chartreuse
IM12040838
2017
2019
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