Cheminée
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Cheminée de la grande salle d'apparat du premier étage
Nouvelle-Aquitaine ; Corrèze (19) ; Brive-la-Gaillarde ; hôtel Labenche, puis petit séminaire, actuellement musée municipal d'Art et d'Histoire
19031
Brive-la-Gaillarde centre
Brive-la-Gaillarde 1
Hôtel Labenche, puis petit séminaire, actuellement musée municipal d'Art et d'Histoire
IA19000040
En ville
Dans la grande salle d'apparat au premier étage du corps de logis principal
Sculpture
Grès : décor en ronde bosse, décor en bas relief
Cheminée construite en grès fin local dit de Grammont, engagée dans un mur de refend. Elle se compose de piédroits profilés en consoles, d'un entablement rectiligne portant sur trois faces une scène de bataille sculptée en bas relief, d'une hotte à structure et décor architecturés.
Ornement architectural ; ordre ionique ; ordre corinthien ; scène (bataille : soldat, massue, bouclier, épée, casque, tunique, cheval), allégorie (homme, fruit) ; ornement (à chute végétale, à canal, à caissons, à crossette, à dard, à oves, à griffe, à chapelet, à mascaron, à volute)
Les piédroits sont décorés d'un motif de crossette et de griffes. L'entablement est constitué d'une frise sculptée en bas relief sur les trois côtés. Il s'agit d'une scène de bataille à l'antique, inspirée du thème hellénistique des batailles d'Alexandre et traitée par séquences d'attitudes. Les personnages combattent avec des massues ou des épées, ils sont soit nus, soit vêtus de tuniques à l'antique et de casques, certains sont à cheval. L'entablement est surmonté d'une corniche profilée en volute ionique et portant un décor de dards et d'oves. Au niveau de la hotte, deux paires de colonnes cannelées à chapiteau corinthien traitées en ronde bosse soutiennent un entablement à décor alterné de modillons à feuillages et de masques de génies grimaçants. Des chutes de fruits forment des guirlandes s'accrochant à la chevelure de ces masques. La table centrale de la hotte, aujourd'hui dénuée de décor est accostée de deux ignudi : jeunes personnages masculins en bas relief, représentés nus de profil, assis sur un ressaut de la table. D'une main ils tiennent une chute de fleurs tandis qu'une chute de fruits est attachée à leur jambe par un ruban. Les ressauts de la table sont également soulignés par un décor à chapelet. Le soffite est décoré de caissons à fleurs.
La = 295 ; pr = 72 (dimensions totales) ; entre les montants : la = 214.
Oeuvre restaurée
Oeuvre restaurée en 1987, lors de la restauration générale de l'édifice.
Armoiries (disparues, connues par document)
Une carte postale du début du 20e siècle montre des armoiries d'évêque (non lisibles) peintes sur la table centrale.
2e moitié 16e siècle
1560 ; 1580
Oeuvre réalisée en même temps que la cheminée de la salle du rez-de-chaussée et par le même atelier, sans doute à l'achèvement du chantier de construction de l'hôtel, dans les années 1560-1580. Cet atelier, dont on ne sait rien, est différent de celui auquel on doit les décors de l'escalier et des façades. Une carte postale du début du 20e siècle montre que les armoiries d'un évêque ont été peintes sur la table centrale. Elles ont été effacées par les restaurations successives. Il s'agissait peut-être, comme sur la cheminée du rez-de-chaussée, des armes de Monseigneur de Sagey, évêque de Tulle, au temps de l'installation du petit séminaire dans l'hôtel, vers 1830.
Propriété de la commune
1886/07/12 : classé au titre immeuble
À signaler
Dossier individuel
1999
1999
Région Nouvelle-Aquitaine, Maison de la Région - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Limoges - 27, boulevard de la Corderie - CS 3116 - 87031 Limoges Cedex 1 - 05 55 45 19 00