Le mobilier de l'église paroissiale Saint-Jean, actuel théâtre du Parvis Saint-Jean
Bourgogne ; Côte-d'Or (21) ; Dijon ; Danton (rue) 15 ; église paroissiale Saint-Jean, actuellement théâtre du Parvis Saint-Jean
21231
Dijon
Danton (rue) 15
Église paroissiale Saint-Jean, actuellement théâtre du Parvis Saint-Jean
IA21005817
En ville
Le mobilier de l'église paroissiale Saint-Jean est constitué d'oeuvres réalisées du 14e au 20e siècle, vestiges rescapés des différentes réaffectations de l'édifice. Les oeuvres les plus anciennes sont des dalles funéraires, deux stèles rappelant les saints Urbain, Grégoire et Tétric, et une peinture monumentale de la première moitié du 18e siècle (qui en masque une autre datant probablement du 15e siècle). Un deuxième ensemble est formé par les décors (peintures et verrières) et les luminaires néo-gothiques réalisés à partir du milieu des années 1860, lorsque l'église a été rendue au culte. L'architecte voyer Scheffer avait préparé un projet pour le décor mural peint, modifié après une visite d'églises parisiennes en septembre 1865 sur l'initiative du baron Edmond de Bretenières, membre du comité assurant le financement des travaux. Le résultat n'étant pas jugé probant, le peintre décorateur Philibert Tête, auteur des peintures murales de la chapelle de la Vierge dans la cathédrale Saint-Bénigne, est envoyé à Paris pour étudier l'adaptation des modèles à l'église, notamment pour ce qui concerne les couleurs. Font aussi partie du mobilier diverses plaques de remerciement et plaques commémoratives, notamment celle mise en place lors de cette réouverture au culte (1866) et la liste des morts de la Première Guerre mondiale (plaque financée en 1922 par le curé de la paroisse, J. Deschamps). Le reste du mobilier (autels, statues, calices, etc.) a disparu, de même que les quatre cloches de la fonderie Chambon, de Montargis (installées en 1870 et dont la sonnerie avait été électrifiée en 1928 "vu l'impossibilité de trouver des sonneurs de cloches"). L'orgue de 22 jeux réalisé en 1885-1886 par les Dijonnais Ghys (facteur d'orgues) et Schanosky (sculpteur), suivant des dessins de l'architecte Mairet, a été démantelé de 1976 au début des années 1980. Les verrières à l'ouest (deux baies et rosace de la façade occidentale, baies des bras du transept), endommagées par un orage de grêle le 11 juillet 1984, ont été restaurées par le maître verrier M. Weinling, de Saint-Apollinaire (823 route de Gray). Celles du transept ne sont plus visibles depuis la transformation de l'église en théâtre ; celles des fenêtres hautes de la nef sont en verre blanc.
Présentation du mobilier
Peinture monumentale ; plaque commémorative ; verrière ; porte-chandelle
1991
1994 ; 2022
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