Peinture monumentale
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Peinture monumentale : paysage
Nouvelle-Aquitaine ; Creuse (23) ; Felletin ; rue du Clocher ; place Quinault ; église paroissiale Sainte-Valérie du Moutier
23079
Felletin (commune)
Clocher (rue du) ; Quinault (place)
Église paroissiale Sainte-Valérie du Moutier
IA23000304
En ville
Sur les trois mur nord, est et ouest de la chapelle nord dite des lissiers, dite du Sacré-Coeur, ancienne chapelle des Soeurs
Peinture murale
Enduit (support) : gouache
Peinture occupant la totalité des trois murs, au-dessus des lambris d'appui.
Paysage (lac, arbre, forêt, brume, ciel) ; rayon ; nuée ; niche ; ornement architectural
La peinture monumentale du mur ouest représente un paysage avec un lac, un rivage montagneux en arrière-plan à gauche et un décor végétal, au premier plan, composé, à gauche, d'un grand arbre feuillu et d'un tronc cassé à l'allure tourmenté et d'un arbre, à droite, ressemblant à un saule pleureur ; la partie centrale du mur, destinée à recevoir un tableau n'a pas été peinte. La peinture monumentale du mur est représente une forêt aux essences d'arbres multiples (pins et feuillus) ; la partie centrale du mur contre laquelle est adossée la statue du Sacré-Coeur qui domine l'autel est ornée d'un cercle rayonnant surmonté d'une nuée ; deux niches latérales peintes en trompe l'oeil, dans le style néogothique de part et d'autre de l'autel et délimitant chacune l'emplacement d'une statue, complètent la décoration de ce mur ; deux autres niches similaires accostent la baie percée au milieu du mur nord de la chapelle.
Dimensions non prises
Oeuvre restaurée
Oeuvre restaurée par Serban Angelescu en 1997.
1ère moitié 19e siècle
Cet ensemble de peinture monumentale, de style romantique, décorant les murs de la chapelle des lissiers, a vraisemblablement été exécuté au cours de la première moitié du 19e siècle mais la date précise n'est pas connue non plus que le nom du ou des commanditaires. Il n'est pas certain, comme l'avance Muriel Peyrard (auteur d'un mémoire de maîtrise sur l'église du Moutier 1998-1999), que la décoration murale de cette chapelle (même si elle était encore appelée chapelle des Soeurs en 1902), ait pu être réalisée, après la réouverture de l'école des Soeurs en 1805 'pour honorer la réouverture' de cet établissement scolaire. Il semblerait que le coût de ce programme décoratif ait été pris en charge par des paroissiens car les registres de délibérations de la fabrique ne mentionnent aucunement cette dépense ; l'auteur de la peinture n'est pas connu mais la similitude de son iconographie avec celle de nombreuses tapisseries du type 'verdures' laisserait présager qu'elle a été réalisée par un peintre cartonnier ou par un artisan de manufacture de tapisserie ; la fragilité technique de l'oeuvre laisse à penser que l'exécutant n'était pas un spécialiste de la peinture murale.
Propriété de la commune
1910/01/22 : classé au titre immeuble
Dossier individuel
2001
2001
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