Le mobilier de l'église paroissiale Sainte-Valérie du Moutier
Nouvelle-Aquitaine ; Creuse (23) ; Felletin ; rue du Clocher ; place Quinault ; église paroissiale Sainte-Valérie du Moutier
23079
Felletin (commune)
Clocher (rue du) ; Quinault (place)
Église paroissiale Sainte-Valérie du Moutier
IA23000304
En ville
PV004183
L'abbé Pataux renseigne sur l'aménagement intérieur de l'église du 15e au 19e siècle et mentionne plusieurs objets religieux aujourd'hui disparus. En 1412, monseigneur Hugues de Magnac, évêque de Limoges, donne un missel 'pour la fondation d'une messe basse, à chaque jour de l'année, à l'autel de Notre-Dame la Blanche'. En 1580, existait un autel dédié à saint Fiacre du Ballet dont le culte devint très populaire. Au 17e siècle sont effectués plusieurs réparations et aménagements intérieurs. En 1613, Antoine Degas, vitrier, promet de réparer pendant dix ans toutes les vitres détruites. L'autel des Cinq Plaies, situé dans le côté sud du transept, ruiné en 1620, sera remplacé en 1678 par un autel dédié à saint Martial, après vente des anciennes boiseries qui le constituaient. En 1650 l'abbé Guihon installe un tableau représentant saint Vincent et saint Loup derrière le tabernacle du maître-autel, puis en 1673 il le remplace par un nouveau tabernacle exécuté à Clermont ; au cours de cette même année, douze statuettes en argent représentant les apôtres seront vendues pour permettre l'achat du retable. En 1744, Jean-François Garreau, curé du Moutier fait don d'un encensoir et d'une navette en argent massif, décorés de ses armoiries. En 1711, est mentionné un reliquaire portant les armes du cardinal Carpegna et contenant l'os et la jambe de saint Gaucher, martyr, et une partie du crâne des saints Aurèle, Innocent et saint Boniface martyr. Au début du 19e siècle l'autel de saint Jean-Baptiste, placé contre le mur sud du transept, est remplacé par l'autel retable provenant du choeur de la chapelle Sainte-Croix. En 1880 existe encore, dans l'absidiole du transept sud, un autel dédié à Notre-Dame de la Conception, un des seuls autels qui ait conservé sa place primitive et qui possédait encore, à cette date, un vieux retable aujourd'hui disparu La verrière a été réalisée par Francis Chigot, peintre-verrier de Limoges, en 1955 ; elle a été reposée en 1996 à son emplacement actuel, dans la baie de l'absidiole est du transept sud, après les travaux de restauration de l'édifice. La litre est de datation imprécise (peut-être 16e ou 17e siècle). La dalle funéraire, sans décor, est antérieure au 18e siècle. Les trois autels en pierre, sans décor, pourraient dater du 19e siècle. L'autel en bois ainsi que la clôture de chapelle réalisée en fer forgé datent de la fin du 19e siècle. Les trois statues en plâtre datent de la fin du 19e ou du début du 20e siècle. Le bas-relief en bois (vestige probable d'un retable) pourrait dater de la deuxième moitié du 17e siècle ; deux peintures monumentales, représentant le Saint-Esprit sous la forme d'une colombe et qui devaient à l'origine couronner chacune des retables aujourd'hui disparus, pourraient dater de la deuxième moitié du 17e ou de la première moitié du 18e siècle ; la troisième peinture monumentale est une inscription surmontée du monogramme du Christ et mentionnant : 'TRONC / DE LA / CONFRERIE / DE / SAINT-FIACRE / 1767'. Les deux calices ont été exécutés après 1838 : le premier porte le poinçon de maître 'Demarquet Frères', et le second le poinçon 'F. Favier'. Les trois ciboires ont été exécutés après 1838 : le premier provient peut-être de l'atelier de Désir et Arquiche, le deuxième de l'atelier de François Frédéric Désir, et le troisième de l'atelier parisien Auguste Cabaret. Deux des patènes ont été exécutées après 1850 : l'une, réalisée entre 1853 et 1901, provient de l'atelier de Thomas-Joseph Armand-Calliat, et l'autre, entre 1865 et 1879, de l'atelier des orfèvres Jules Jamain et Eugène Chevron. Le thabor en cuivre doré ainsi que le reliquaire, en forme de coffret en bois, datent du 19e siècle. L'ensemble des linges et vêtements liturgiques date du début du 20e siècle. Les vases en porcelaine, de production limousine semble t'il, datent de la fin du 19e ou du début du 20e siècle ; un vase en faïence, vu son style, est à dater des années 1930. La cloche, aux abords inaccessibles, semble dater de la fin du 19e siècle ou du début du 20e siècle. Le mécanisme d'horloge d'édifice doit dater de la fin du 19e siècle.
Propriété de la commune
Présentation du mobilier
Verrière ; litre ; dalle funéraire ; autel (4) ; clôture de chapelle ; chemin de croix ; statues (15) ; bas-relief ; peintures monumentales (3) ; tableau ; calices (2) ; ciboires (3) ; patènes (3) ; encensoir ; navette à encens ; thabor ; reliquaire ; tours d'autel (2) ; conopée ; pales (3) ; pavillons de ciboire (4) ; voiles huméraux (4) ; chasubles (2) ; étoles (2) ; voiles de calice (2) ; manipule ; vases à fleurs (16) ; vases d'autel (2) ; cloche ; mécanisme d'horloge
2001
2002
Région Nouvelle-Aquitaine, Maison de la Région - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Limoges - 27, boulevard de la Corderie - CS 3116 - 87031 Limoges Cedex 1 - 05 55 45 19 00