Instrument de préparation
Instrument de collimation
Mire
2 instruments de préparation (instruments de collimation nommés mires)
Bourgogne-Franche-Comté ; Doubs (25) ; Besançon ; 34 avenue de l'Observatoire ; abri d'instrument méridien dit pavillon de la méridienne
25056
Anciennement région de : Franche-Comté
Besançon
Besançon nord-ouest
Bouloie (la)
Observatoire (avenue de l') 34
Abri d'instrument méridien dit pavillon de la méridienne
IA25000380
Parc de l'Observatoire
Astronomie
Pierre ; bois
La mire est un signal constitué d'un dispositif optique placé sur un édicule fixe (par glissement sémantique, le terme de mire désigne également l'édicule). En visant ce signal, on détermine une direction. Une seule mire méridienne suffit pour estimer l'erreur d'azimut (défaut d'alignement dans le plan est-ouest) d'un cercle méridien si l'on renouvelle les visées après retournement de l'appareil. Cependant l'installation de deux mires, l'une au sud et l'autre au nord de l'instrument, dispense d'effectuer ces manipulations tout en permettant de contrôler leur stabilité même. Les mires peuvent être proches (entre 30 et 100 mètres) ou lointaines (plusieurs kilomètres) : à Besançon, le dispositif lumineux de la mire nord se trouve à 47 m de l'instrument et celui de la mire sud à 100 m. La visée s'effectue au travers du collimateur (lunette optique) placé dans l'axe nord-sud, sur un pilier, à proximité immédiate du bâtiment. Deux piliers en maçonnerie supplémentaires ont été construits lors du transfert des collimateurs à l'intérieur de la salle méridienne. Les six piliers (deux pour les mires et quatre pour les collimateurs) doivent offrir une stabilité maximum, aussi chacun d'entre eux est-il bâti dans un puits : un fossé de quelques centimètres de large l'isole du sol environnant. Ceux dans le bâtiment vont d'ailleurs, comme le support de la lunette méridienne, chercher le rocher à 9 m de profondeur.
Distance mire nord - instrument : l = 47 m. Distance mire sud - instrument : l = 100 m.
4e quart 19e siècle
1887
En 1887, l'entrepreneur bisontin Delphin Obscur bâtit dans le parc les piliers sur lesquels sont installées en 1888 les mires, dotées d'un éclairage électrique l'année suivante : un commutateur permet alors, sans quitter la salle d'observation, d'allumer et d'éteindre alternativement les lampes nord et sud (une petite lampe Edison suffit pour chaque mire). Deux lunettes de collimation sont placées à l'extérieur du bâtiment en 1894 puis transférées en 1899 à l'intérieur de celui-ci, à l'abri du vent. En 1904, Paul Brück mentionne, à propos de la flexion de la lunette méridienne, des supports de collimateurs constitués de deux parties : un pilier en pierre, dont la base repose dans le sous-sol et dont la partie supérieure affleure au niveau du parquet de la salle, et une colonne mobile, en fonte ajourée comme le chariot de retournement, que de larges galets permettent d'amener au dessus de chaque pilier. Cette partie mobile a, à une date inconnue, été remplacée par les actuels piliers fixes en brique.
Propriété de l'Etat
Instrumentation conçue pour mesurer des constantes de l'instrument.
À signaler
Sous-dossier avec sous-dossier
Instrument de préparation ; lunette optique
IM25001822
Pilier
Ensemble de la lunette méridienne et de ses accessoires
IM25001809
2001
2008
Région Franche-Comté - Direction de l'Inventaire du patrimoine 8, avenue Denfert-Rochereau 25000 Besançon - 03.63.64.20.00