Horloge
Régulateur astronomique
Horloge (régulateur astronomique Fénon n° 114)
Bourgogne-Franche-Comté ; Doubs (25) ; Besançon ; 34 avenue de l'Observatoire ; abri d'instrument équatorial dit pavillon de l'équatorial coudé
25056
Anciennement région de : Franche-Comté
Besançon
Besançon nord-ouest
Bouloie (la)
Observatoire (avenue de l') 34
Abri d'instrument équatorial dit pavillon de l'équatorial coudé
IA25000381
Lieu de dépôt : Franche-Comté, 25, Besançon, Musée du Temps
Astronomie
Instrument spécialisé
Laiton ; verre ; acajou
L'horloge possède un cadran circulaire sur lequel les heures sont graduées en chiffres romains. Les secondes du petit cadran à midi sont indiquées en chiffres arabes. La masse du balancier, en laiton noirci, est en forme de double cylindre tandis que le poids du mouvement, en laiton, a une forme cylindrique simple. A l'extrémité du balancier, une pointe en curseur permet de lire l'amplitude de l'oscillation (sur une échelle aujourd'hui disparue ?). Le coffre en acajou est vitré sur l'avant et s'ouvre sur toute la hauteur.
Coffre : la = 24, h = 138, pr = 20. Cadran : d = 20.
Inscription concernant le fabricant (gravée, sur l'oeuvre) ; numéro de série (gravé, sur l'oeuvre) ; graduations (gravées, sur l'oeuvre)
Inscription concernant le fabricant (gravée sur le cadran) : AUGUSTE FENON. Numéro de série (gravé dans le cadran des secondes) : N° 114.
Lieu d'exécution : Ile-de-France, 75, Paris
4e quart 19e siècle
Dès sa mise en service en 1890, l'horloge Fénon n° 114 est installée dans le pavillon de la lunette équatoriale coudée. Elle est synchronisée par l'horloge directrice Fénon n° 45 (temps sidéral), dite ' la Princesse ', depuis la bibliothèque puis depuis la salle chronométrique du pavillon méridien à partir de 1903. Placée en dépôt au Musée du Temps en 1998, elle y est exposée avec l'horloge Fénon n° 113 et toutes deux ont été restaurées par Paul Réal en 2000. Auguste Fénon (1843-1913) est tout d'abord apprenti chez son père horloger, dès l'âge de 11 ans, puis devient l'élève de Winnerl, horloger attitré de l'observatoire de Paris, chez lequel il dirige la fabrication des chronomètres de marine. Distingué par sa pendule de précision en 1878, il construit ensuite des horloges astronomiques pour les observatoires de Bordeaux, Toulouse, Nice, Besançon, Marseille, La Plata, etc. De 1892 à son départ en retraite au début de 1912, il est directeur de l'école d'horlogerie de Besançon, nationalisée en 1891.
Propriété de l'Etat
Comme tous les régulateurs à pendule de l'observatoire, c'est une pièce unique de très grande qualité.
À signaler
Sous-dossier
Ensemble de la lunette équatoriale coudée et de ses accessoires
IM25001960
2001
2008
Région Franche-Comté - Direction de l'Inventaire du patrimoine 8, avenue Denfert-Rochereau 25000 Besançon - 03.63.64.20.00