Orgue
Grand orgue
Grand orgue
Auvergne-Rhône-Alpes ; Drôme (26) ; Grignan ; rue Saint-Sauveur ; collégiale Saint-Sauveur
26146
Anciennement région de : Rhône-Alpes
Grignan
Saint-Sauveur (rue)
Collégiale Saint-Sauveur
IA26000188
En village
Travée de choeur, côté droit.
Facture d'orgue ; menuiserie ; sculpture
Travée (3) ; colonne (2) ; battant (2)
Étain (structure) : tourné ; noyer (structure) : taillé, tourné, cannelé, découpé, décor en demi relief, décor en ronde bosse ; chêne : taillé ; bois résineux : taillé
Grand orgue placé sur le côté du choeur, comprenant une partie instrumentale en étain, un buffet en noyer et une console indépendante en chêne surmontée de deux panneaux en chêne. Le mécanisme, à l'arrière, est enfermé dans un caisson en bois résineux, avec portes d'accès. En façade, sous le buffet, deux portes latérales à fronton triangulaire ouvrent sur la tribune lambrissée. Le garde-corps de tribune, en encorbellement, est soutenu par 5 consoles en pierre : garde-corps à pans coupés en noyer, comprenant 10 tables rectangulaires verticales de niveau, raccord à petit cadre, à corniche inférieure et supérieure moulurées. Buffet architecturé en encorbellement, à trois travées soutenues par des consoles, encadrées de deux colonnes cannelées portant un entablement à fronton interrompu et accostées d'ailerons à décor en demi relief ; l'entablement est surmonté d'un décor en demi relief découpé entre les rampants du fronton. Les travées latérales, identiques, comprennent chacune trois plates-faces séparées par un décor en demi relief, de part et d'autre d'une haute tourelle centrale de 7 gros tuyaux reposant sur un culot ; celle-ci est surmontée d'un édicule demi-circulaire porté par 2 colonnettes, accosté d'ailerons et couronné d'une statue d'amortissement. Partie instrumentale : grand orgue 56 notes, récit 56 notes, pédalier 27 notes ; deux claviers-pédales.
Figure (sainte) ; ornementation (putti, aileron, ornement à forme végétale, denticules, draperie, feuille d'acanthe, volute)
Le buffet présente un décor essentiellement végétal : consoles du buffet à feuille d'acanthe et à gouttes, ornées de volutes sur le côté et encadrées de volutes feuillagées, culot de la tourelle à perles et feuillage, colonnes cannelées à chapiteau à crochets et à socle orné d'une draperie ; chutes de laurier et volutes végétales entre les plates-faces, ailerons à volutes feuillagées avec putti enroulés, et putti engainés dans des feuillages au-dessus de l'entablement. Corniches et frontons à denticules. Statue d'amortissement : sur un support hémisphérique à côtes, figure féminine drapée et portant un voile, les mains écartées semblant tenir un objet disparu.
H = 800 ; la = 700 ; pr = 92 Profondeur du buffet ; partie instrumentale : pr = 240
Remaniement ; oeuvre restaurée
Le buffet est d'origine ; les panneaux centraux du lambris de la tribune, au-dessus de la console, ont été remplacés. L'instrument a été restauré en 1845, pratiquement reconstruit en 1883, relevé en 1930 et restauré en 1961.
Inscription concernant l'auteur (sur cartel) ; date (sur cartel)
Sur la traverse du clavier, inscription en lettres de cuivre incrustées dans un cartel en bois : Théodore Puget Père et Fils / Toulouse / 1883.
Castellane Adhémar de Monteil François de, comte de Grignan (commanditaire)
Lieu d'exécution : Midi-Pyrénées, 31, Toulouse
3e quart 17e siècle ; 4e quart 19e siècle ; 3e quart 20e siècle
1662 ; 1883 ; 1961
L'orgue est l'oeuvre du facteur flamand Charles Le Royer et aurait été mis en place en 1662. L'auteur du buffet, aux sculptures encore Renaissance, n'est pas connu ; ce buffet n'a pas été modifié. L'orgue complet était divisé en deux parties : la 1ère partie comprenait le grand orgue et la pédale et se composait de 11 jeux, la 2de partie comprenait le récit expressif et se composait de 7 jeux. Restauré en 1845 par le facteur Jean Slivinski, il a été presque complètement refait en 1883 par Théodore Puget père et fils, qui l'adaptent à la musique romantique et le retouchent encore en 1887 ; des jeux de Le Royer, il ne reste que la montre, la doublette, le bourdon (16'et 8'), le cornet, et la flûte au récit. L'orgue est relevé en 1930 par Louis-Eugène Rochesson, enfin une grande restauration a lieu en 1961 par Ernest Mulheisen, qui donne à l'instrument un caractère néo-classique.
Propriété de la commune
1974/11/12 : classé au titre objet
La protection ne s'applique qu'au buffet d'orgue
À signaler
Dossier individuel
2001
2002
Région Auvergne-Rhône-Alpes - Centre de documentation du patrimoine - 59 boulevard Léon Jouhaux - CS 90706 - 63050 Clermont-Ferrand CEDEX 2 - 04.73.31.84.88