Buste
Buste : Madame de Sévigné
Auvergne-Rhône-Alpes ; Drôme (26) ; Grignan ; place Sévigné ; hôtel de ville
26146
Anciennement région de : Rhône-Alpes
Grignan
Grignan
Sévigné (place)
Hôtel de ville
IA26000209
En village
Palier de l'étage
Sculpture
Revers sculpté
Marbre (blanc) : taillé, décor en ronde bosse
Buste en ronde-bosse sur piédouche en marbre blanc monolithe
Portrait (Sévigné marquise de : en buste, à l'antique, cheveux, ruban, parure, bijou, draperie)
Portrait de madame de Sévigné en buste ; ce buste à l'antique avec amorce de bras, sur piédouche rectangulaire, montre la marquise de face, l'allure altière, une draperie jetée en biais sur les épaules dégageant largement sa poitrine. Elle est représentée plutôt jeune, les yeux mi-clos, avec sa coiffure habituelle 'd'anglaises' enrubannées, un collier de perles au ras du cou ; un noeud orne son décolleté et le drapé de son épaule gauche.
H = 91 ; la = 65 ; pr = 38
Signature (gravée, apocryphe)
Signature gravée en lettres majuscules sur la base piédouche : Massoulle. Cette signature apocryphe a été gravée par Jules Coutan qui a réalisé l'oeuvre de Massoulle après la mort de celui-ci.
Massoulle André Paul Arthur (d'après, sculpteur)
Leygues Georges, ministre (donateur)
Lieu d'exécution : Ile-de-France, 75, Paris
Répétition (de sculpture) ; pièce originale
1er quart 20e siècle
1903
Ce buste en marbre de la marquise de Sévigné a été offert à la ville de Grignan par le ministre de l'Instruction publique et des Beaux-Arts Georges Leygues. Commandé en 1900 au sculpteur André Massoulle, il a été exécuté par Jules Coutan, Massoule étant décédé en 1901 sans avoir pu le réaliser. Aussi, Poutan ne signe pas cette oeuvre de son nom mais de celui de Massoulle. Le buste fut mis en place dans la salle du conseil le 1er novembre 1903, et déplacé depuis peu de temps sur le palier de l'escalier, où il est davantage mis en valeur.
Propriété de la commune
Ce buste de Madame de Sévigné ressemble de façon assez frappante à la statue de la Marquise de Sévigné commandée par l'Etat au sculpteur André Massoulle pour la maison d'éducation de la Légion d'honneur en 1894. Massoule a probablement utilisé le même modèle pour la commande de 1900, le visage est celui de la même personne, à qui il a donné la même coiffure et la même robe. Le sculpteur Jules Coutan, qui a réalisé l'oeuvre deux ans après la mort de Massoule, a respecté scrupuleusement le modèle dans sa traduction, qu'il a d'ailleurs signée Massoulle. L'originalité de l'oeuvre réside cependant dans la réalisation du portait de Madame de Sévigné, qui, de buste à l'antique, devient quelque peu Mariannisant : cette interprétation est-elle l'idée de Massoulle ou de Coutan ?
À signaler
07260003 NUCA
Dossier individuel
2007
2007
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