Demi-relief
Demi-relief : Salamandre de François 1er
Auvergne-Rhône-Alpes ; Drôme (26) ; Grignan ; hôtel de ville
26146
Anciennement région de : Rhône-Alpes
Grignan
Grignan
Hôtel de ville
IA26000209
En village
Déposé provisoirement dans le bureau du maire
Sculpture
Élévation (rectangulaire horizontal)
Calcaire (blanc, monolithe) : taillé, décor dans la masse, décor en demi relief, décor en bas relief, décor à relief engagé
Parallélépipède monolithe de calcaire blanc rosé. Sur sa face horizontale, entre deux moulures, une au sommet et une à la base, est sculpté un demi-relief engagé, occupant toute la surface ; le cadre n'est pas limité sur les côtés.
Représentation animalière (salamandre : de profil, symbole, effet de forme, exagération, couronne, corps : flamme, bouche d'animal, expulsion, feu)
La salamandre, symbole de François Ier, est représentée de profil, le cou et la tête retournés vers l'arrière, la gueule crachant du feu ; son corps à écailles est parsemé de flammes et des flammèches rayonnent depuis son cou, ses pattes et sa queue. La couronne royale est posée au-dessus de sa tête. Comme la majorité des représentations de Salamandre de François Ier, le naturalisme est absent de la figuration de la bête qui, les ailes mises à part, prend plutôt l'apparence d'un dragon.
H = 70 ; la = 79 ; pr = 18,5 Dimensions totales ; profondeur du relief (relief avec cadre)
Oeuvre déposée
2e quart 16e siècle
Ce bloc sculpté de la salamandre de François Ier a été découvert lors de travaux dans la collégiale Saint-Sauveur de Grignan en 2006. Il était encastré dans le mur derrière le maître-autel. Il a sans doute été placé là lors de la construction de l'édifice, contemporaine du règne de François Ier, qui reçut en 1516 l'hommage de Louis Adhémar, seigneur et baron de Grignan. Le roi, sous les ordres duquel Louis Adhémar avait combattu en Italie, lui fit l'honneur de venir le visiter en son château de Grignan en 1533. Louis Adhémar avait déjà le dessein de construire une nouvelle église à Grignan et il lui fallait l'appui du roi pour convaincre le pape. La construction est commencée en 1535. Lorsque la bulle papale de 1539 érige l'église Saint-Sauveur en collégiale, le choeur est achevé et l'église a été consacrée. Ce serait donc entre 1535 et 1539 que ce relief, marque de reconnaissance et de fidélité au roi, a été placé dans le mur du sanctuaire.
Propriété de la commune
2007/02/27 : inscrit au titre objet
La CNMH du 27/11/2007 a émis un avis favorable au classement.
Le relief a-t-il été conçu dès l'origine pour être placé dans la collégiale, ou serait-ce un remploi, comme semble l'indiquer l'absence de cadre sur les petits côtés ?
À signaler
07260002 NUCA
Dossier individuel
2007
2007
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