Portail
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Portail (n° 1)
Nouvelle-Aquitaine ; Gironde (33) ; Bordeaux ; cathédrale Saint-André
33063
Bordeaux (3e canton)
Cathédrale Saint-André
IA33001447
En ville
Transept au nord
Sculpture
Calcaire : décor en relief, décor en ronde bosse, ajouré
Porte percée entre deux tours, en arc brisé à 3 rouleaux à ressauts et archivolte. Les piédroits sont divisés en deux registres, le supérieur orné de 6 statues ; pilier central sculpté, ainsi que le tympan.
Évêque ; pape ; ange, couronne ; les apôtres ; roi, prophète ; Cène ; Ascension, les apôtres ; Christ juge, ange : soleil, lune, instrument de la Passion ; ornementation
Le pape figuré sur le pilier central est entouré, sur les piédroits, de 6 statues d'évêques debout sous un dais architecturé. Sur la voussure, 10 anges portant des couronnes (1er rouleau), les 12 apôtres (2e rouleau), 14 rois et prophètes (3e rouleau). Le tympan comporte 3 registres sculptés séparés par des nébulés : la Cène au registre inférieur, l'Ascension avec le Collège apostolique au registre médian, au registre supérieur le Christ juge assis sous un dais ajouré et entouré d'anges portant le soleil, la lune, la lance et la couronne d'épines, le linceul. Décor de dais ajourés, nuées, feuilles, animaux monstrueux, chiens, têtes humaines, gâbles.
Dimensions non prises.
Partie remplacée ; oeuvre restaurée
Têtes du pape et de l'évêque à sa droite refaites. Restauration de l'ensemble de 1996 à 1998 par nettoyage au rayon laser et consolidation.
1er quart 14e siècle
Ce portail, dit 'Porte des flèches', légèrement postérieur à celui du bras sud, peut être daté des années 1320-1330. Sa structure et son décor architectural sont identiques à ceux de la porte des Libraires de la cathédrale de Rouen (bras nord du transept), élevé à partir de 1281 : pour les piédroits, 'éperons' du socle, chapiteau des colonnettes, mouluration des bases, décor des remplages du sommet des piédestaux, dais au-dessus des statues, cordons de feuillages pour la voussure ; l'agencement du mur de revers est également identique : arcs aveugles comportant 4 dais, placés à mi-hauteur et semblables à ceux du portail, qui n'étaient pas destinés à couronner des statues. On peut en conclure que c'est le chapitre qui désigna comme modèle au maître d'oeuvre le portail de Rouen, qui jouissait alors d'une grande renommée. Quant à la sculpture des parties hautes, elle se rattache à celle du Nord de la France (Mantes, après 1300, pour les voussures et le tympan, Christ proche du saint Jean-Baptiste de la collégiale Notre-Dame d'Ecouis vers 1305-1307). Les statues de prélats, d'une autre main, sont proches de 2 statues du portail de San Cerni de Pampelune. Le programme iconographique, courant à cette époque et à cet emplacement, concerne la transmission du message évangélique par les fondateurs de l'Eglise d'Aquitaine autour de saint Pierre, pierre angulaire de l'édifice qui, par l'intermédiaire de l'Eucharistie, mène au Christ juge. Un moulage de ce portail se trouve au musée du Trocadéro à Paris (musée des Monuments français).
Propriété de l'Etat
À signaler
Dossier individuel
1993
2006
Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37