Horloge publique
Horloge publique
Nouvelle-Aquitaine ; Gironde (33) ; Bordeaux ; cathédrale Saint-André
33063
Bordeaux (3e canton)
Cathédrale Saint-André
IA33001447
En ville
Nef, 7e travée au sud, 2e niveau
Menuiserie ; peinture ; horlogerie
Plan (carré)
Toile (support) : peinture à l'huile ; bois : peint, doré ; fer
Cadran en toile peinte marouflée sur planches, cordelettes dorées limitant les cercles concentriques, aiguilles en fer doré, cadre en bois peint et doré. Un carillon de 3 cloches en bronze est situé au-dessus de la corniche du cadre, trois autres cloches dans la tour sud-ouest sonnaient en même temps.
Ornementation
Feuilles de chêne dorées dans les écoinçons du cadran, peint en bleu, guirlandes de laurier et 2 rosaces sur les montants du cadre.
H = 408 ; cadran : h = 338 ; corniche : h = 35.
Surpeint ; oeuvre restaurée
Décor peint du cadran changé en 1782, cadre refait au 19e siècle.
Date (peinte) ; date (peinte) ; inscription concernant une restauration (peinte)
Date peinte en noir et doré à la partie inférieure du cadre : 1782, recouvrant la date peinte 1701 ; inscription (sur la corniche) : peint par Malidor an 1828.
Lieu d'exécution : Aquitaine, 33, Bordeaux ; lieu d'exécution : Ile-de-France, 75, Paris
18e siècle ; 2e quart 19e siècle
1701 ; 1782 ; 1828
Une horloge existe dans la cathédrale dès 1531. En 1701, l'horloger Lebon répare le mécanisme (on lui paie le 3 novembre la somme de 90 livres, sur un total de 106), Lassalle fournit la feuille de fer blanc du cadran, la croix de saint-André de l'aiguille, une cloche pour les demi-heures, on paie la fixation le 22 avril à Bellemant, serrurier (?) ; dorure et peinture du cadran sont réalisées par Robert Larraidy (mort en 1734) qui reçoit 260 livres le 2 septembre. Ce décor d'origine du cadran était constitué d'un soleil doré aux rayons alternativement droits et ondulés sur un fond gris clair. En 1757, le mécanisme est de nouveau nettoyé et réparé par Duluc (quittance du 13 décembre), le cadran repeint en 1767 par Thomas Defranqui. Le 25 avril 1782, le peintre Alexandre Lemaitre reçoit 100 livres pour des travaux au cadran et à la peinture (il réalise le décor actuel). En juillet de la même année, J. Bailly Comte (les Bailly sont une famille d'horlogers parisiens, qu'on trouve aussi à Bordeaux au 18e et au 19e siècle, et à Morez dans le Jura sous le nom Bailly-Comte) livre à la cathédrale une horloge de 4000 livres, qu'on finit de payer le 26 mars 1785, très certainement le mécanisme actuel. En 1828 de nouveau, le peintre Malidor repeint l'horloge pour 450 francs. Restaurée en 1996 (?) par le service des Monuments historiques.
Propriété de l'Etat
1971/01/12 : classé au titre objet
À signaler
Dossier individuel
1993
2007
Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37