Statue
Grandeur nature
De Martine Turpin
Statue dite de Martine Turpin
Centre-Val de Loire ; Indre-et-Loire (37) ; Bueil-en-Touraine ; collégiale Saint-Pierre, Saint-Michel et Saints-Innocents
37041
Neuvy-le-Roi
Collégiale Saint-Pierre, Saint-Michel et Saints-Innocents
IA37000048
En village
Choeur ; mur sud
Sculpture
Pierre
La statue est placée sur une dalle de pierre. Martine Turpin est vêtue d'une longue robe serrée par une ceinture, elle est allongée, la tête posée sur un coussin, son bras gauche est posé le long du corps tandis que son bras droit est plié, la main contre sa joue. Sa tête est coiffée d'un voile recouvrant ses longs cheveux dénoués. Au dessus de sa tête est placé un dais architecturé. Le côté du tombeau est orné de 3 pleurants placés sous des arcatures et d'un blason aux armes de Jeanne de Montejean. L'ensemble des sculptures est en pierre.
Statue : h = 45 ; l = 185 ; la = 59 ; socle : h = 60 ; l = 245 ; la = 97 ; enfeu : h = 185 ; l = 240 ; la = 97 ; dais : h = 50 ; l = 56 ; la = 63
Parties pulvérulentes en raison de remontées capillaires.
15e siècle
Martine Turpin fut après Jeanne de Montejean l'épouse de Jean V de Bueil et mourut vers 1480. D'après l'historien Louis Martinière, elle ne fut pas inhumée à la collégiale de Bueil mais dans la chapelle du château du Plessis Barbe, situé sur la commune de Bueil, où après sa démolition en 1850, la statue aurait été transférée dans la collégiale. Cette statue était vénérée autrefois comme une sainte Madeleine. La position et le vêtement en est effectivement très proche. D'autre part la qualité de la statuaire est assez médiocre et se différencie des autres gisants. L'attribution de cette statue à la représentation de Martine Turpin est donc hypothétique d'autant plus qu'elle est constitué d'éléments divers. Les pleurants sont peut-être ceux d'un autre tombeau, le blason n'est pas celui de Martine Turpin mais celui de Jeanne de Montejean, leur apparence est très proche puisqu'il s'agit des mêmes motifs géométriques mais celui de Jeanne de Montejean est ' d'or fretté de gueules' tandis que celui de Martine Turpin est ' losangé d'or et de gueules'. Les pieds et le bas de la robe ne sont pas des éléments d'origine.
Propriété de la commune
1912/10/31 : classé au titre immeuble
Immeuble par destination, la date de classement est celle de la collégiale
À signaler
Dossier individuel
1998
2000
Région Centre-Val de Loire - Service régional de l'Inventaire - 6 rue de la Manufacture 45000 Orléans – 02.38.70.25.06